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Bibliographie contre la pensée unique


Maitres
du Monde

Stratégies
Planétaires


Quelques livres contre la "pensée unique"
  Un autre regard sur la mondialisation, la démocratie, les nouveaux pouvoirs planétaires...

Nouvel ordre économique | Fin de la démocratie | Nouvel ordre mondial | Empire US | France | Ecologie, Santé


"Gazer, mutiler, soumettre : Politique de l'arme non létale", Paul Rocher


Les nuages de gaz lacrymogènes et les détonations inces- santes composent l’atmosphère désormais habituelle des manifestations en France: des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, toute expression d’une opposition collective à l’État expose aujourd’hui à la violence des armes non létales. Alors qu’un nouveau palier a été franchi avec la répression du mouvement des Gilets jaunes, ce livre propose une analyse critique du recours massif à l’arsenal non létal, principal pilier du maintien de l’ordre à la française.

Les premiers chapitres s’appuient sur une typologie historique, depuis la matraque aux armes sonores, en passant par les multiples grenades, gaz et lanceurs de balles de défense, d’où il ressort que
1) le développement de cet attirail se présente toujours comme une solution purement technologique à une crise de légitimité
2) l’écart est saisissant entre les prescriptions des fabricants et la pratique policière : bien que conçues comme des armes défensives, permettant de maintenir à distance un adversaire, les forces de l’ordre en font un usage offensif, disproportionné, terrorisant voire tortionnaire, et parfois létal, comme l’exemplifient dramatiquement les décès de Rémi Fraisse, Zineb Redouane et Steve Maia Caniço.

Ceci n’empêche pas l’État et les industriels du secteur d’employer la rhétorique humanitaire pour booster un marché juteux tourné vers l’exportation. L’opacité des contrats et l’intraçabilité des armes jettent l’ombre sur l’utilisation de matériel de fabrication française par des régimes dictatoriaux: le gaz lacrymogène français d’Alsetex et les Flash-Balls de Verney-Carron ont ainsi servi à réprimer les populations au Bahreïn en Tunisie et au Congo. L’intensification de la répression "non létale" a engendré de nouvelles pratiques d’autodéfense populaire, qui font l’objet du chapitre suivant: de la recension des blessés et leur politisation à travers des appels au désarmement de la police, à la protection des manifestants via un équipement de circonstance, l’activité des streets medics, la solidarité et l’inventivité au sein des cortèges, etc. Rocher montre comment ces pratiques sont en retour criminalisées par l’État. L’ultime chapitre replace l’usage des armes non létales dans le cadre d’un durcissement autoritaire de l’État qui cherche à imposer complètement son agenda néolibéral, longtemps freiné par la résistance populaire. Le recours à un arsenal d’origine militaire pour régler les conflits politiques domestiques, loin de correspondre à un adoucissement du maintien de l’ordre, apparaît ici comme le corollaire de la suspension des procédures démocratiques en France.



"Bienvenue dans le pire des mondes", Natacha Polony et Comité Orwell


"A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d'Allah. Cela, c'est l'image que la très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l'oeuvre en Occident, dans ce que l'on appelle encore les démocraties occidentales.

George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme et des dérives du communisme, avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre quotidien dans un monde régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart contre de telles dérives reposait sur l'idéal démocratique et ses quelques libertés fondamentales.
Or, insensiblement, nos sociétés que l'on croyait démocratiques le sont de moins en moins. Nous basculons dans un totalitarisme mou.

Quel est ce système ? C'est celui où, grâce ? la technologie et au contrôle des flux financiers et commerciaux, quelques dizaines de multinationales, la plupart américaines, entendent organiser, orienter, régenter notre vie quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? C'est effectivement ce que nous ont apporté ces nouvelles technologies : smartphone, Internet, nano technologies, progrès de la médecine… Le pire ? C'est le nivellement par le bas, la société du tweet, la surveillance, la captation de notre argent, la normalisation de nos goûts, l'uniformisation de nos besoins. Le pire, c'est aussi que cette d?rive se fait souvent avec le consentement de ceux qui en sont victimes... sans s'en rendre compte.

Le champ de nos libertés individuelles se rétroécit sérieusement et un jour, peut-être pas si lointain, nos fiches détaillées nourries des milliers de données récupérées par les multinationales, seront mises au service d'un système totalitaire de moins en moins soft."



"La 3è guerre", Stéphanie Aten


Nombreux sont ceux qui en ont rêvé, Stéphanie Aten l'a réalisé, même si ce n'est que dans son roman : les altermondialistes vont gagner la guerre contre le libéralisme, les puissances financières, les structures européennes moisies et antidémocratiques, l'OMC, le FMI, Monsanto... en bref, tous ceux qui étranglent les peuples de la planète pour donner libre cours à leur cupidité !
Suite du résumé

Présentation du livre en vidéo



"Une brève histoire de l'avenir", Jacques Attali


 
 
L'histoire des cinquante prochaines années telles qu'on peut les imaginer à partir de ce que l'on peut déjà observer aujourd'hui, avec deux futurs probables mortels, que Jacques Attali appelle l'hyperempire, celui du "marché" qui aura détruit les états, l'hyperconflit, entre cet empire et ceux qui le refuseront, et une alternative positive qu'il nomme l'hyperdémocratie.



"La violence des riches", Monique et Michel Pinçon-Charlot



PSA, Doux, Arcelor, Petroplus, Goodyear... Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein: vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont encore que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure: l'intensification multiforme de la violence sociale des dominants.

Mêlant récits vécus, micro-enquêtes, faits d'actualité, portraits et données chiffrées, les deux sociologues dressent le tableau d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires ' un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'Å?uvre d'un "ennemi sans visage", cette violence de classe a ses agents, ses stratégies et ses lieux, que les auteurs étudient depuis plus de vingt-cinq ans. Dans ce guide pratique à l'usage des dominés, ils décryptent l'arsenal de cette brutalité feutrée, ses codes et ses stratagèmes. Entrez dans les coulisses de la guerre sociale, poussez la porte d'un conseil d'administration, écoutez-les parler: sous le vernis des bonnes manières ne tardent pas à percer le cynisme, le mépris de classe et l'arrogance sans borne des élites de l'argent.

Reprenant à Bourdieu la notion de "violence symbolique", intériorisée par ceux qui en sont la cible, les auteurs expliquent comment la domination sociale se marque dans les têtes, dans les corps et dans l'espace. Quels sont les mécanismes de l'autodévaluation et de la dépossession de soi ? Comment s'en libérer ? Comment bousculer les habitudes ? Dans cette intensification en cours de la violence économique, les politiques ont leur part écrasante de responsabilité. La "stratégie du choc" chère au néolibéralisme a aussi sa généalogie française. Le pacte budgétaire européen ou la loi sur la compétitivité doivent être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons de la gauche socialiste, qui remonte au début des années 1980, avec le tournant de la rigueur. Après le "président des riches", le gouvernement des traîtres. Le livre se clôt par un retour sur les luttes sociales : esquisser une sociologie de la colère populaire qui soit aussi un appel à la contre-offensive. Malgré la dureté des assauts, des pressions et de la répression, le peuple se rebiffe. Ã?coutez monter sa rage.



"Vers la sobriété heureuse", Pierre Rabh


Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'ont commencé à dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle: aux champs comme à l'usine, l'homme est invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L'économie ? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, elle s'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien viscéral avec la nature est rompu; cette dernière n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser.

Au fil des expériences, une évidence s'impose: seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur.



"Google Démocratie", Laurent Alexandre et David Angevin


2018. L'Europe, pénalisée par ses lois bioéthiques, est ruinée par une crise économique sans précédent. L'Etat providence est en faillite. Aux Etats-Unis et en Chine, la croissance est boostée par la science, qui enfonce toutes les barrières morales. Les femmes programment l'ADN de leurs futurs bébés, la génétique rend l'immortalité possible, l'humain 2.0 est sur des rails...

Tout commence le jour où, à grand renfort de théâtralisation médiatique, le fondateur de Google annonce l'avènement proche de la "singularité": l'Intelligence Artificielle a tant appris de nous qu'elle devient sensible! Sensible au point de prendre en charge notre bonheur ?

Google Démocratie nous plonge dans un futur proche, théâtre d'une guerre d'influence décisive pour l'avenir de l'humanité. Google a un plan. Et les moyens de le mettre en oeuvre. Sa domination ne fait que commencer...



"Circus politicus", Christophe Deloire et Christophe Dubois


Circus politicus révèle les dessous d'un véritable "putsch démocratique", une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. Il montre
comment le Pouvoir a capitulé devant les puissances financières. Il dévoile les stratégies de double discours et d'hypocrisie française entre Paris et Bruxelles. Histoires, anecdotes, preuves, documents... Tout dans ce livre tend à démontrer que les Indignés ont raison de réclamer une "vraie démocratie" !

Entrons dans ce Circus politicus où le peuple est jugé dangereux et la démocratie archaïque. Nous voici dans les réunions ultra secrètes des Conseils européens où tout se joue, dans les coulisses, dans de mystérieux clubs d'influence où les banquiers américains expliquent la vie à nos politiques, dans les officines et les bureaux d'agents secrets...

La France est sous la tutelle d'un pouvoir aveugle. La souveraineté, nationale ou européenne, n'est plus qu'une image pieuse entretenue par des "idiots utiles". Une enquête inédite, iconoclaste qui fait surgir une réalité qu'il vaudrait mieux affronter plutôt que de la nier.

 
Christophe Deloire est directeur du Centre de formation des journalistes (CFJ), ancien journaliste d'??investigation au Point.
Christophe Dubois est grand reporter pour l'??émission 7 à 8 sur TF1



"Comment les riches détruisent la planète", Hervé Kempf


Nous sommes à un moment de l'histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l'espèce humaine: pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver les moyens d'orienter différemment l'énergie humaine. C'est un défi magnifique, mais redoutable. Or une classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, fait obstacle au changement de cap qui s'impose. Elle ne porte aucun projet, n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Elle prétend que toute alternative est impossible. Cette représentation du monde méconnaît la puissance explosive de l'injustice, sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère, promeut l'abaissement des libertés publiques. Pour l'auteur de ces pages incisives et bien informées, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale concomitante. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.


"Fin de l'Occident, naissance du monde", Hervé Kempf


Cessons de nous raconter des histoires sur "la crise" ! Et regardons de face le coeur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle: les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l'échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l'appauvrissement matériel de l'Occident est inéluctable. Comment allons-nous vivre cette mutation: en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l'histoire, au prix d'un déchaînement de la violence ? Déjà en cours de traduction dans plusieurs langues, ce récit phosphorescent d'idées originales prend comme fil conducteur les tribulations de l'humanité depuis son apparition sur terre. Captivant et à rebours du discours dominant, il nous invite à une dérangeante lucidité. Mais ce livre est également habité par un optimisme communicatif: oui, un nouveau monde est possible.


"Alice", Paul Cabine


Paul Cabine nous fait suivre la vie d'Alice entre ses 7 et ses 21 ans à travers des chapitres courts où s'exprime avec un naturel confondant la petite fille, l'adolescente puis la jeune femme. La littérature, c'est d'abord une question de ton, de grain de la voix comme il y a un grain du papier ou de la peau. De temps en temps, un chapitre est consacré aux copains ou aux copines d'Alice, histoire d'avoir un éclairage latéral sur cette gamine déchaînée dans un monde assez inquiétant.

Il s'agit du nôtre, de monde, mais dans un futur proche. Un monde où, pourrait-on dire, Valls a définitivement gagné sur Taubira. Ã?a sombre complètement sur le plan social, ça commence sérieusement à dérailler sur le plan écologique mais sur le plan politique, la seule réponse que l'on trouve, c'est la schlague administrée par des gouvernements de plus en plus autoritaires.

Et l'auteur fait grandir Alice parallèlement à ce totalitarisme de moins en moins soft qui s'installe avec des méthodes de plus en plus élaborées pour contrôler les populations. Quand on fait connaissance d'Alice en CE1, elle a déjà parfaitement intégré le système de détection précoce des comportements délinquants dont il fut déjà question dans la tête de nos gouvernants, il n'y a pas si longtemps : « Faut que je vous explique quand même ces histoires de listes, parce que quand on fait des bêtises reconnues par la société (je ne sais pas trop ce que ça veut dire), on vous met sur des listes. Ã?a commence par la liste jaune et ça va jusqu'à la liste noire, et entre les deux, y a plein de couleurs et plus c'est foncé, plus c'est grave. »

Alice grandit donc dans ce monde devenu un Disneyland toxique et préfasciste mais garde un certaine de joie de vivre sensuelle qui tient lieu de tout quand on a dix sept ans. Puis elle rejoint ce qu'il convient d'appeler la résistance. Alice sait que ce choix de l'action directe est suicidaire. C'est pourtant là l'aspect éminemment optimiste de la fable très sombre de Paul Cabine. Il y a une résistance possible dans monde comme celui-là, pour au moins pouvoir finir en beauté. On voudrait en être aussi certain que lui.

Alice est précoce, très précoce, notamment sur le plan sexuel. C'est sa manière de protester à elle, dans un premier temps. Il faut dire que pour le bien des collégiens, on met des caméras de surveillance dans les toilettes et des bracelets électroniques le temps de la durée des cours.

 
Paul Cabine vit à Berlin, mais aussi à Londres, à Paris ou ailleurs. Il fait partie du duo d'illustrateurs Cabine. Alice est son premier roman.



"Tous cobayes ! - OGM, pesticides, produits chimiques", Gilles-Eric Séralini 


Le livre sur lequel est basé le documentaire du même nom sorti en septembre 2012.

Voir cet article:
"Tous cobayes": l'enquête-choc qui révèle le scandale sanitaire des OGM



"Les limites à la croissance (dans un monde fini)"


1972 : le Club de Rome commande à quatre chercheurs du MIT ce qui deviendra le Rapport Meadows, publié sous le titre de "The limits to growth"(en français, "Les limites à la croissance"). Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d'une croissance économique exponentielle dans un monde fini. Il prévoit, si rien n'est fait pour stabiliser la croissance, un effondrement 60 ans après.

Leur analyse repose sur le modèle "World3", qui permet une simulation informatique des interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres.

2012, rien n'a changé sous le soleil : le successeur de Dennis Meadows pour le Club de Rome, Graham Turner déclare: "Si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant par une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030".

La traduction de la dernière version de ce fameux rapport vient d'être publiée, à un moment où la crise majeure que nous traversons jette une lumière crue sur la dynamique de la croissance et ses effets.



"Espions psi - L'histoire secrète de l'espionnage extrasensoriel américain", Jim Schnabel


Trois décennies durant, des années 1910 aux années 1990, différents services officiels nord-américains (services de renseignement de l'armée, FBI et CIA) ont tenté de stupéfiantes expériences d'espionnage psi. Informés que leurs homologues soviétiques accomplissaient de semblables recherches, malgré leurs réticences, les services secrets américains cherchèrent à savoir si les secteurs sensibles de l'Etat pouvaient présenter une vulnérabilité face à de telles attaques. Ils réunirent pour cela les meilleurs sujets psi qu'ils purent identifier. Et le résultat les stupéfia tout en les atterrant: les premiers "remote viewers" (visualisateurs à. distance) parvinrent à repérer par la simple visualisation psi des sites, des matériels, voire des dossiers top secrets...

Au terme de trois ans d'enquête méticuleuse, le journaliste Jim Schnabel livre le récit de cette incroyable aventure. Pour obtenir documents et témoignages, l'auteur s'est adressé aux différents protagonistes de ce projet qui, au cours des années, recruta des personnalités majeures du monde psi ou scientifique, tels Uri Geller, Bob Monroe, Hal Puthoff ou Russel Targ, de l'éminent Stanford Research Institute, et adopta différents noms de code comme Grill Flame, Centerlane ou le fameux Stargate.

Exposant les différentes techniques de visualisation, revisitant sous un angle neuf des faits marquants de l'histoire récente et de la guerre froide, l'auteur décrit aussi les luttes entre les services de renseignement américains, les résistances ou encouragements politiques, l'implication de présidents tels que Jimmy Carter ou Ronald Reagan dans ce projet. Au-delà des potentialités des "grandes oreilles" électroniques des services de renseignement, c'est à une invraisemblable - et néanmoins très réelle - odyssée aux confins de l'esprit humain qu'est convié le lecteur d'Espions psi.



"Mondialisation, déclin de l'Occident", Elie Arié


Les grands bouleversements ayant marqué l'histoire de l'humanité ont rarement été perçus par ceux qui les ont vécus. Ce constat a poussé l'auteur à se pencher sur le phénomène de la mondialisation porteur, à ses yeux, de la fin inéluctable de la civilisation occidentale.

L'occident ne regroupe que le dixième de la population du globe. Or la mondialisation qui se résume à une guerre économique impitoyable entre quatre ou cinq groupes de nations, loin d'être un remède aux maux de notre temps, est l'opportunité pour le reste d'un monde qui aspire à la prospérité, de prendre sa revanche. Bouleversement dont les premières victimes seront les Occidentaux, nouveaux aristocrates menés à la lanterne

En fait, cette "Révolution" appelée à cor et à cri par une civilisation en déclin, a, par aveuglement idéologique anéanti chez nous ce qui semblait éternel ainsi que les outils dont nous disposions pour agir sur le monde. Qu'il s'agisse de la vie démocratique désormais déconnectée de la réalité mondiale uniformisée des grèves devenues inopérantes face aux délocalisations, des batailles impossibles contre un système mondial qui s'est affranchi des pouvoirs des gouvernements, des revendications pour plus de justice et le respect de la culture et des identités, auprès d'institutions et d'oligarchies qui ne les entendent pas, partout le même sentiment d'impuissance prévaut. D'où la résignation des peuples, grands perdants de cette mondialisation, qui ne se manifestent plus que par des indignations stériles ou par la montée d'intégrismes religieux et communautaristes en quête d'un mode de vie disparu et idéalisé.

Rien pourtant, dans le cadre irréversible de la mondialisation, n'est joué, l'Histoire procédant toujours par ruptures brutales; qui petit dire, en effet, quels séismes nous attendent ? Mais, pour leur faire face, encore faut-il se débarrasser de nos vieilles habitudes de pensée, et soigner notre inertie intellectuelle afin de ne pas rester les spectateurs passifs de notre mise à mort programmée.

 
Cardiologue et enseignant en économie de la santé au Conservatoire national des Arts et Métiers, Elie Arié a milité pendant près de 40 ans au parti socialiste, puis au Mouvement Républicain et Citoyen (parti de Jean-Pierre Chevènement) où il fit partie du secrétariat national. Il est aujourd'hui membre du Conseil scientifique de la fondation Res Publica, le "think tank" de J-P. Chevènement.



"Le scandale des délocalisations", Eric Laurent 


Ce livre révèle que le monde des affaires mène une véritable guerre contre l'emploi. Des milliers de postes, même hautement qualifiés, sont constamment détruits en France, en Europe, comme aux Etats-Unis, pour être transférés en Chine et en Inde. Une quête du profit à court terme où les salaires sont sacrifiés à l'avidité des actionnaires.

"Le scandale des délocalisations" entraîne le lecteur dans les coulisses d'une réalité, dont l'ampleur et la gravité sont soigneusement occultées par les dirigeants d'entreprises et les responsables politiques. Il découvrira comment un fonds créé par Nicolas Sarkozy pour lutter contre la crise finance les délocalisations. Il apprendra comment l'Union européenne, déjà impuissante à créer des emplois, s'empresse de détruire ceux qui existent.

En délocalisant massivement, les industriels occidentaux sont tombés dans un véritable piège, soigneusement tendu par l'Inde et la Chine, et les bénéfices de la mondialisation leur échappent désormais. Au terme de cette enquête emplie de révélations, Le Scandale des délocalisations pose une question cruciale: un pays peut-il perdre ses emplois et continuer de prospérer ?



"Mes nuits avec Sarkozy - Chroniques d'un blogueur antisarkozyste, 2007-2012", Juan Sarkofrance


Le blog Sarkofrance avait été ouvert le 7 mai 2007 au matin, par un électeur Français, inquiet et triste, anonyme mais sincère, qui avait décidé de suivre chaque jour l'action du Président Sarkozy. Pendant 5 ans, nous n'avons rien oublié.


"Sarkozy, la grande manipulation - Dénonciation d'une imposture", Olivier Bonnet


Avril 2008. Les Français désavouent massivement Nicolas Sarkozy, au plus bas dans l'opinion. Comment comprendre qu'il soit parvenu à rassembler sur son nom 42,63% des inscrits, malgré ses insuffisances et excès qui éclatent aujourd'hui au grand jour ?

Illusionniste hors pair, il a bâti toute son ascension en jouant avec habileté de l'arme de la manipulation. Il a multiplié coups médiatiques et écrans de fumée, alternant séduction, démagogie, populisme, hypocrisie et falsification. Il s'appuie sur la tactique du clivage, opposant systématiquement les catégories de populations entre elles: chômeurs contre travailleurs, Français contre étrangers, secteur privé contre fonction publique Il exploite les peurs, attise les haines et souffle sur les braises. Au nom de la légitimité que lui confèrent ses presque 19 millions d'électeurs du second tour, il règne sans partage sur la moindre des affaires du pays. Il se mêle et décide de tout en véritable autocrate. La mutation à marche forcée vers une présidence absolue est en route.

Politique étrangère, économie, social, immigration: à travers nombre d'exemples précis, cet ouvrage s'attache à démontrer méthodiquement le gouffre entre le discours et les faits, dévoilant les rouages d'une stratégie de l'imposture permanente. En observateur impitoyable, le journaliste Olivier Bonnet brosse un tableau sans concession de la "rupture" sarkoziste. "Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas", avait juré le candidat.

De l'affaire de son appartement de l'Ã?le de la Jatte à la libération des infirmières bulgares, de la falsification de son bilan à ses rapports avec les grands patrons et les médias, en passant par ses démêlés avec la banlieue, l'escroquerie de ses mesures économiques ou encore le constant détournement du sens des mots, opéré pour rendre plus présentable une politique antisociale décomplexée, ce livre dévoile comment Nicolas Sarkozy a érigé le mensonge en véritable système de gouvernement.

L'auteur l'accuse d'avoir érigé le mensonge en système de gouvernement. Ã?galité, fraternité, solidarité, laïcité: un à un, le président Sarkozy s'attaque à tous les piliers de la République. Il met en garde le lecteur, au-delà des coups d'esbroufe, de l'agitation permanente et des manifestations de mégalomanie galopante, contre la déconstruction sociale méthodique et généralisée que veut imposer le maître de l'Elysée.

 
Olivier Bonnet, titulaire d'une licence de droit public et d'une maîtrise de Science Politique a fait ses premières armes de journaliste en 1991 à L'Ã?vénement du jeudi, formé par Guillaume Malaurie, Serge Faubert, Anne-Marie Casteret. Il est l'auteur, depuis février 2006, de Plume de presse, classé quatrième blog politique français par les spécialistes du site Wikio.fr et lu par plus de 100 000 visiteurs par mois.



"Un quinquennat à 500 millards - Le vrai bilan de Sarkozy", Emmanuel Lévy et Mélanie Delattre


Il s'était présenté comme le candidat de "l'Ã?tat modeste", l'homme qui allait faire baisser les impôts des Français et gérer nos finances en bon père de famille. En janvier 2007, l'estimation la plus haute de son programme excédait à peine les 50 milliards d'euros.

Cinq ans plus tard, alors que Nicolas Sarkozy remet son mandat en jeu, l'heure du bilan a sonné. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les 53% d'électeurs qui ont cru à sa promesse de remettre les finances publiques d'aplomb n'en ont pas eu pour leur argent. Jamais le pays n'a été aussi endetté. Jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale, la France ne s'est appauvrie aussi rapidement.

La faute de la crise ? Pas seulement. Nicolas Sarkozy aura beau dire qu'il a été victime de circonstances exceptionnelles, la déferlante des subprimes puis la montée des dettes européennes, il lui faudra bien reconnaître que son absence de cap économique, une mesure en chassant une autre, a considérablement affaibli le pays. En multipliant les cadeaux aux plus riches et les réformes mal ficelées sans réduire les dépenses publiques comme il s'y était engagé, le Président a creusé le trou laissé par ces prédécesseurs.

Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy, journalistes économiques au Point et à Marianne, racontent l'histoire non officielle des grandes décisions du quinquennat. Et ils ont compilé les chiffres. Leur tableau donne une image inédite du bilan financier 2007-2011. Le vrai bilan, en quelque sorte. Détails de l'ardoise record de 500 milliards d'euros laissée par Nicolas Sarkozy aux Français.

 
Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy sont journalistes économiques au Point et à Marianne



"Le Président de trop", Edwy Plennel


Dans le Dorian Gray d'Oscar Wilde, un gentleman distingué se fait faire son portrait. Et voilà que le portrait se décompose, lui révélant sa propre corruption.

Le sarkozysme et les mécanismes de pouvoir qu'il convoque, sa violence sociale, politique et symbolique, nous renvoie à notre responsabilité. Comment avons-nous permis qu'un personnage si excessif multiplie les dérives, dont certaines préexistaient à son avènement: abus de pouvoir et bons plaisirs, passe-droits et conflits d'intérêts, confiscation oligarchique et privatisation partisane ?

Ce livre veut faire le portrait du sarkozysme: le pouvoir de nomination du président de la République; l'extension du domaine du secret; la logique verticale du pouvoir exécutif; la corruption du milieu journalistique; les courtisans; la façon, au fond, de ne pas aimer l'irruption de l'information irrévérencieuse, du désordre, de l'événement; la corruption des interlocuteurs syndicaux que l'on flatte pour qu'ils rentrent dans l'agenda du pouvoir...

Ces mécanismes qui existaient avant lui, Nicolas Sarkozy les exacerbe, aggravant les vices du présidentialisme français: il en ressort un pouvoir sans équilibre, portant en lui le risque d'un absolutisme. En cette époque troublée, il est urgent d'ouvrir les yeux sur la fragilité de notre République. Nous traversons une crise historique du capitalisme, vivons par le numérique une nouvelle révolution industrielle, voyons finir un cycle de domination de notre culture occidentale sur le monde. L'histoire du siècle précédent nous a appris combien ces périodes incertaines pouvaient mal tourner. Derrière le réquisitoire se posent des questions fondamentales: quel est le sens de ce pouvoir qui demande au peuple de sortir de sa servitude tous les cinq ans pour choisir son maître et, entre-temps, le contraint au silence et à la peur ? Le sarkozysme porte en germe le refus de la démocratie.

 
Journaliste, ancien directeur des rédactions du Monde, Edwy Plenel est cofondateur et président de Mediapart.



"Faits et gestes de la présidence Sarkozy - Volume 2, Finissons-en ! - Décryptage au jour le jour de la faillite d'un système", Mediapart, sous la direction d'Edwy Plennel


Une présidence entachée par les affaires politico-financières: l'affaire Bettencourt (évasion fiscale, dons illicites aux politiques) ou l'affaire Lagarde/Tapie (une justice qui s'efface pour permettre à l'homme d'affaires d'empocher plus de 400 millions d'euros).

Une présidence entachée par les scandales de ses ministres: les conflits d'intérêts d'Ã?ric Woerth, les condamnations pour racisme de Brice Hortefeux, les libertés prises avec l'argent public par Alain Joyandet et Christian Blanc...

Une présidence qui a révélé sa vraie nature idéologique avec l'indécent débat sur l'identité nationale, suivi de l'ignoble discours de Grenoble stigmatisant les Roms et les Français d'origine étrangère.

Autant d'indignants épisodes qui ne doivent pas cacher la faillite économique du pays: la dette abyssale de la France n'est pas la conséquence de la crise financière, mais bien plus le fruit d'une politique de gaspillage engendrée par le bouclier fiscal, la multiplication des niches et autres abaissements d'impôts. La Cour des comptes elle-même en a fait le constat. Et pourtant... C'est pour éponger ce gaspillage que les services publics sont démantelés, que 50 % des fonctionnaires partant à la retraite ne sont pas remplacés, que plus de 50 000 postes ont été supprimés dans l'Education nationale, que les mutuelles Santé seront surtaxées...

Cette présidence est aussi celle de la casse sociale. Sous le titre "N'oubliez pas !", le premier volume dressait le bilan de la présidence Sarkozy de la nuit au Fouquet's au lancement du grand emprunt national. La suite de l'inventaire se poursuit dans ce second volume: du débat sur l'identité nationale au budget d'austérité, ce livre recense les changements intervenus dans les dossiers tels que l'emploi, la justice, la constitution, l'environnement, la politique étrangère, la politique en matière d'immigration, la réponse à la crise financière... Sans oublier les affaires qui ont éclaté durant ce quinquennat et ont éclaboussé nombre de proches du Président.



"Faits et gestes de la présidence Sarkozy - Volume 1, N'oubliez pas ! - Décryptage au jour le jour d'une contre-révolution", Mediapart, sous la direction d'Edwy Plennel


La présidence Sarkozy n'est cependant pas qu'une avalanche de décisions, d'annonces désordonnées et de nominations de complaisance. De la nuit du Fouquet's au grand emprunt national, elle a remodelé en profondeur la société française et l'appareil d'Etat, fracturant le paysage social, hystérisant le débat public, organisant collusions et conflits d'intérêt entre groupes économiques et responsables politiques. Ce livre recense les changements intervenus.
 
 
 



"Chronique du règne de Nicolas 1er", Patrick Rambaud


"Même parvenu. Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades.

Cette chronique raconte les premiers mois de notre nouveau souverain et de sa Cour, avec, pour respecter la tradition d'insolence de notre pays, un ton que j'ai voulu moqueur et distant."

Patrick Rambaud


"Nulle révélation dans ce pamphlet, mais une manière délectable de rappeler combien l'insolence est, plus que jamais, une vertu salutaire." - Frédéric Théobald, La Vie.

"Un exercice de style brillant, où émerge le regard d'un véritable moraliste de notre temps." - Le Magazine littéraire.

 
Patrick Rambaud est un ancien journaliste et cofondateur du magazine "Actuel". Auteur officiel de trente livres. Auteur officieux du double.



"Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier", Patrick Rambaud


"C'est parce que nous sommes nombreux à souffrir votre règne, Sire, que j'ai entrepris de le raconter, afin qu'en demeurent les péripéties et, oserais-je le dire, une manière de trace. La plume m'en tremble entre les doigts, mais Votre Compulsive Grandeur doit comprendre que, selon les lois de la nature et celles de la politique, la pluie succède au beau temps. Voici venue pour Votre Omnipotence la saison des orages."
 
 

 
Patrick Rambaud est un ancien journaliste et cofondateur du magazine "Actuel". Auteur officiel de trente livres. Auteur officieux du double.



"Troisième chronique du règne de Nicolas 1 er", Patrick Rambaud


La première Chronique fut scintillante et burlesque, quand la Cour s'installa. La Deuxième à la fois grave et ridicule, qui vit paraître la comtesse Bruni. La Troisième, que vous tenez en main, est plus sombre parce qu'elle présente un Souverain remodelé en Tarzan dans un pays devenu dépressif et répressif. P. R.

"Rambaud vous rend irrésistible la politique." - Ã?tienne de Montety, Le Figaro.

"Avec ce troisième volet, Rambaud prouve qu'il y a du Saint-Simon en lui. Il adore les torts, et encore plus les travers. C'est classique, limpide, sans fioritures." - François Cérésa, Madame Figaro.

"Le sabir du Prince et sa syntaxe approximative sont restitués avec une réjouissante drôlerie, les portraits à charge abondent." - Bernard Fauconnier, Le Magazine littéraire.

 
Patrick Rambaud est un ancien journaliste et cofondateur du magazine "Actuel". Auteur officiel de trente livres. Auteur officieux du double.



"Quatrième chronique du règne de Nicolas 1er", Patrick Rambaud


L'année qui court de l'été 2009 à l'été 2010 consacre la dégringolade de Nicolas Ier dans l'opinion. Les événements ne se succèdent plus pour s'effacer mais ils se chevauchent et restent en mémoire. De la cruelle estocade portée au duc de Villepin, en passant par les déboires du Prince Jean à l'Epad, ce ne sont que mensonges, rumeurs, coups de force et raclée électorale, jusqu'au feu d'artifice de l'affaire Woerth-Bettencourt que seules les vacances interrompent.

"On est ébahi par ce « bouffonnant Â» théâtre qui, sous la roulette de notre « Nicolas-de-bouillon », revit sous nos yeux mois après mois." - André Rollin, Le Canard enchaîné

"Style tout à la fois précieux, sarcastique, raffiné, insolent, cruel, d'une magnifique liberté. Rambaud se permet des folâtreries que le duc de Saint-Simon aurait réprouvées avec indignation." - Philippe Alexandre, Lire

 
Patrick Rambaud est un ancien journaliste et cofondateur du magazine "Actuel". Auteur officiel de trente livres. Auteur officieux du double.



"Cinquième chronique du règne de Nicolas Ier", Patrick Rambaud


L'année qui court du merveilleux texte de Grenoble jusqu'à la chute fracassante de l'Archiduc de Washington marque-t-elle un règne nouveau ?

La précédente chronique nous laissait sur le feu d'artifice de l'affaire Woerth-Bettencourt. Que de passions ! Que d'influence ! Mais l'ancien perce sous le nouveau, et les mallettes de billets circulent toujours, sans étouffer la crise économique.

Face aux menaces, le Prince de l'Elysée est serein. Il fait la leçon au marquis de Matignon, un cours de macro-économie à la pauvre Angela, et emprunte quelques drônes à son ami Obama. Moraliste ici, conseiller occulte là, taiseux et sincère, le Monarque nouveau genre décide même de libérer la Libye. Bref, préparer l'avenir partout sauf ici, car le chômage guette, et les juges travaillent: l'enfant de 2012 fera-t-il oublier les jacqueries ?

Les années passent, Patrick Rambaud reste, ainsi que son monarque préféré. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il poursuit sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne... Et de sa fin.

 
Patrick Rambaud est un ancien journaliste du magazine "Actuel". Auteur officiel de trente livres. Auteur officieux du double.



"L'espion du Président - Au coeur de la police politique de Sarkozy", David Hassoux 


Bernard Squarcini n'a pas usurpé son surnom. "Le Squale" chasse depuis trente ans dans le milieu du renseignement, son élément. L'un après l'autre il a écarté tous ses rivaux. Il dirige aujourd'hui le plus puissant service de contre-espionnage que la France ait jamais connu: la Direction Centrale du Renseignement Intérieur.

La DCRI est l'oeuvre de Nicolas Sarkozy qui l'a créée le 28 juin 2008 et l'a confiée naturellement à celui qui nage dans son sillage depuis 2002. Bernard Squarcini était censé en finir avec la police politique qu'incarnaient les célèbres RG, soupçonnés de verser dans les secrets d'alcôve et les barbouzeries en tout genre. Officiellement, le "FBI à la française" devait se concentrer sur la seule défense de l'intérêt général. Au terme de notre enquête, nous pouvons l'affirmer: c'est tout le contraire. Jamais un service de renseignement n'aura été autant instrumentalisé au profit d'un seul homme, Nicolas Sarkozy.



"J'aurais voulu faire président", Thomas Legrand


Nicolas Sarkozy veut se représenter. Seulement, le problème c'est que pour être réélu Président encore aurait-il fallu être Président ! Depuis le remaniement de la fin 2010 Nicolas Sarkozy s'est lancé dans une grande opération de présidentialistation de sa personne. Au prix d'effort surhumain et sous le regard angoissé de son entourage, Sarkozy tente de se calmer, d'apparaître olympien, cultivé, arbitral... Bref celui qui veut faire Président est obligé de jouer un rôle de composition mais sa vraie nature, éruptive, survoltée, égotique le rattrape toujours... au grand dam de ses conseillers qui font preuve de plus ou moins de patience.

Nicolas Sarkozy est élu depuis mai 2007 mais il n'arrive toujours pas à sortir de la cabine d'essayage du costume présidentiel. Il faut pourtant qu'il soit prêt s'il veut avoir une chance, une petite chance, d'être réélu en 2012.



"Petit César: Comment a-t-on pu accepter ça...", Jean-François Kahn


« Chiche ! Je prends le risque. Ce livre est d'abord un défi. A ceux, à tous ceux qui n'ont cessé de me reprocher d'avoir "dit", sous prétexte qu'ils n'ont pas osé ou voulu "dire". J'en appelle aujourd'hui à leur honnêteté et à celle de tous les futurs lecteurs de ce livre. Toutes les pièces du dossier sont là. A eux de juger. Qui avait raison ?

Car, ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui est le principal responsable. Avec ses qualités et ses défauts, il est ce qu'il est. Et ce qu'il est a toujours été transparent. Tout était d'emblée sur la table. S'il y a une responsabilité, elle est collective. Comment a-t-on pu accepter ça ? Et pourquoi ? Ce livre fera hurler certains. Tant mieux. Il est fait pour ça. Pour faire réagir. »

Jean-François Kahn



"Le président des riches - Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy", Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon


Depuis la parution du Président des riches en septembre 2010, les relations incestueuses entre le pouvoir politique et le monde de l'argent ont engendré de nouveaux rebondissements dans l'affaire Woerth-Bettencourt et dans l'incroyable feuilleton Lagarde-Tapie. Par ses amitiés et ses réseaux, Nicolas Sarkozy est toujours concerné. Ce qui est encore le cas dans la tourmente qui affecte les tableaux de la famille Wildenstein, ou le Mediator des laboratoires Servier. La violence des rapports sociaux atteint des sommets La réforme rétrograde des retraites, le mépris affiché envers les enseignants et les magistrats, l'appel à la xénophobie en sont des expressions. L'allégement de l'impôt de solidarité sur la fortune est emblématique de cette guerre des classes menée par les plus riches alors que les déficits et les dettes leur servent d'armes et de moyens de chantage pour que le peuple accepte la baisse du pouvoir d'achat et la destruction des services publics. Décidément, Nicolas Sarkozy est bien toujours le président des riches. Ce nouveau livre continue à apporter des faits, des analyses et des arguments qui justifient de mettre à bas la puissance de la finance et des spéculateurs sans foi ni loi qui règnent sans partage.
 
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, sociologues, anciens directeurs de recherche au CNRS, ont notamment publié Grandes Fortunes. Dynasties familiales et formes de richesse en France (Pavot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, "Repères", 2000) et Les Ghettos du Gotha (Seuil, 2007).



"L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie, vive la démocratie", Hervé Kempf 


Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées.

Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu ont oubliée les politologues: la domination d'une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l'ensemble des citoyens.

Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie: cela suppose de reconnaître l'oligarchie pour ce qu'elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique: l Occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n y parviendra qu'en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l'équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l'autoritarisme.

Au terme de ce récit précisément documenté mais toujours vivant, le lecteur ne verra plus la politique de la même façon.



"La force sans la violence", Gene Sharp


Chacun croit savoir que la force armée est l'unique moyen pour empêcher la guerre, le terrorisme, la dictature, l'oppression, le génocide... Et si cette évidence a largement été mise à mal par Gandhi, Martin Luther King et autres prix Nobel de la Paix, chacun doit le savoir, ce ne sont là que de belles histoires à raconter aux enfants. Pourtant, depuis un siècle, et nous sommes là beaucoup plus sérieux, la lutte nonviolente a permis de résoudre un nombre important de graves conflits. Elle a fait ses preuves dans les circonstances les plus terribles, elle est venue à bout des plus grandes puissances militaires. Le travail de nombreux chercheurs a permis de comprendre le rôle incomparable d'une population qui, écrasée par la violence d'une dictature, d'une oppression ou d'une agression, se redresse et se met en marche avec une incroyable détermination. Pourtant, il ne suffit pas de descendre dans la rue par millions, la clé de la réussite, c'est aussi la stratégie, un exercice de haut vol qui ne s'improvise pas comme nous le montre ici l'auteur.
 
Gene Sharp est un politologue américain connu pour ses nombreux écrits sur la lutte non-violente. Il a été parfois surnommé le "Machiavel de la non-violence".
Il est le fondateur de l'Albert Einstein Institution, une association sans but lucratif qui étudie et promeut la résistance non-violente dans le monde.



"La crise globale - On achève bien les classes moyennes, et on n'en finit pas d'enrichir les élites", Jean-Michel Quatrepoint 


La crise des subprimes ? C'est la faute des banques. La bulle Internet ? C'est la faute de la spéculation. Les fermetures d'usines et les délocalisations ? C'est la loi de l'économie. Le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre ? Ils n'ont bien sûr rien à voir avec le développement exponentiel des transports et le mouvement brownien des marchandises aux quatre coins de la planète. Les hausses vertigineuses des matières premières ? C'est la faute des Chinois, des Indiens et des Brésiliens. Bref, d'une demande qui explose. Ã? chaque phénomène, on trouve une explication technique, et surtout partielle, généralement a posteriori. Mais jamais, au grand jamais, on ne cherche à relier les problèmes les uns aux autres. Dans une société dominée par la globalisation, il ne faut surtout pas... globaliser les problèmes. Car ce serait reconnaître que la crise que le monde traverse, comme la paupérisation en marche de nos classes moyennes, ne tombe pas du ciel et qu'il s'agit bien d'une crise globale. Elle est la conséquence des dérives d'un processus entamé, voilà près de trente ans, lorsque le capitalisme anglo-saxon a décidé de revenir aux sources du libéralisme et de s'imposer aux quatre coins du monde.

Dans les années quatre-vingt-dix, l'alliance sinoaméricaine, Internet et la financiarisation de l'économie ont fait croire au triomphe définitif de la mondialisation. Trop rapide, trop forte, trop brutale, elle a débouché, après le 11 septembre 2001, sur une sorte de spirale infernale, une fuite en avant des pays occidentaux dans une économie de la dette. Les Anglo-Saxons ont joué les apprentis sorciers. Jean-Michel Quatrepoint écrit le roman de cette globalisation qui se voulait heureuse et qui tourne au fiasco pour les Occidentaux.

 
Jean-Michel Quatrepoint est journaliste. Après onze ans passés au Monde, il a dirigé les rédactions de l'Agefi, de La Tribune et du Nouvel Economiste. Son livre "La Crise globale" a reçu le Prix de l'Excellence Economique 2009.



"Mourir pour le Yuan? - Comment éviter une guerre mondiale", Jean-Michel Quatrepoint 


Depuis un quart de siècle, nous vivons sur le dogme d'une globalisation inéluctable, stade ultime du capitalisme, censée apporter bonheur et prospérité au plus grand nombre. Or, ce monde global débouche sur une crise... globale. Comme il y a un siècle, lorsque la première globalisation s'est effondrée avec la première guerre mondiale.

A l'époque, il ne manquait pas de bons esprits, à gauche comme à droite, pour prédire la fin des nations... grâce à l'internationalisation des échanges, des marchés et des capitaux facilitée par les nouvelles technologies et les moyens de communication. L'interdépendance des économies rendait la guerre quasiment impossible, disait-on. On a vu ce qu'il advint de ces prophéties.

Cette seconde globalisation, amorcée depuis un quart de siècle, a reproduit les mêmes erreurs. On a poussé les feux du libre échange jusqu'à l'absurde. Comme au XIXe siècle, l'hypertrophie du commerce mondial a débouché sur une financiarisation excessive. Nous avons assisté à une sorte d'alliance contre nature entre les multinationales, la finance internationale et la Chine. Résultat: l'Occident a fait un marché de dupes, car il doit faire face désormais à une concurrence déloyale, à un dumping multiforme.

Comment éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets et que cette seconde globalisation ne débouche, à son tour, sur une catastrophe mondiale ? Jean-Michel Quatrepoint analyse deux scénarios possibles: aller encore plus loin dans la voie du libre échange ou tenter une déglobalisation progressive, limitée, contrôlée. Cette seconde voie passe par la redéfinition d'un monde multipolaire, où les frontières ne sont pas des obstacles. Pourquoi également ne pas relancer l'idée de la préférence communautaire ? Imposer une harmonisation fiscale au sein de l'Europe ?, etc.

Ou bien le monde réussit à accoucher de nouvelles règles du jeu monétaires, fiscales, sociales, environnementales, avec quelques grands espaces régionaux, ou nous allons à la catastrophe, c'est-à-dire à la guerre. Le paradigme dominant veut nous faire croire que le protectionnisme, quel qu'il soit, débouche inéluctablement sur la guerre. Mais pour Jean-Marie Quatrepoint, l'enjeu aujourd'hui est bien plutôt entre la déglobalisation... ou la guerre.

 
Jean-Michel Quatrepoint est journaliste. Après onze ans passés au Monde, il a dirigé les rédactions de l'Agefi, de La Tribune et du Nouvel Economiste. Son livre "La Crise globale" a reçu le Prix de l'Excellence Economique 2009.



"Pour eviter le krach ultime", Pierre Larrouturou - préface de Stéphane Hessel


"Comment dire la gravité de la crise ? Comment, aussi, reconstruire l'espoir ? Telles sont les deux questions fondamentales auxquelles répond ce livre lumineux et essentiel, en faisant un sort à quelques idées préconçues qui nous empêchent de penser l'avenir. Non, la crise n'est pas finie et la crise financière n'est que la partie émergée de l'iceberg. Non, le chômage et l'accroissement des inégalités ne sont pas des conséquences de la crise; ils en sont la cause fondamentale. Non, la mondialisation n'est pas coupable, même s'il est urgent de l'humaniser. Non, la croissance ne reviendra pas et il est vital d'inventer très vite un nouveau modèle de développement. Pour éviter que l'Histoire ne se répète." - Stéphane Hessel
 
Ingénieur agronome et diplômé de Sciences-Po, Pierre Larrouturou est l'un des rares économistes à avoir annoncé la crise financière.



"La Banque: Comment Goldman Sachs dirige le monde", Marc Roche


Le culte du secret: voilà ce qui fait la force de Goldman Sachs, la Banque d'affaires la plus puissante du monde. Journaliste à Londres, l'auteur met au grand jour les rouages sulfureux de cet empire financier qui peut faire basculer les gouvernements.

OPA brutales, spéculation à outrance, relations secrètes avec de grandes multinationales: cette enquête très documentée livre un récit riche en anecdotes sur de redoutables pratiques.

 
Marc Roche est un correspondant du journal Le Monde à Londres et spécialistes des investigations financières.
 



"La face cachée des banques - Scandales et révélations sur les milieux financiers", Eric Laurent 


Les banques ont provoqué la crise la plus grave survenue depuis 1929. Entrons dans les coulisses de Wall Street et des banques européennes pour percer les secrets d'un scandale financier sans précédent : falsification des comptes, contournement des lois. Un seul but: l'enrichissement personnel. Cet ouvrage en démonte les rouages et permet de comprendre pourquoi les banques sont les seules bénéficiaires de la crise qu'elles ont provoquée. Au fil d'une enquête aux révélations fracassantes, l'auteur nous fait pénétrer dans un univers qui repose sur le mensonge et l'opacité. Cette avidité, ce cynisme ont conduit le monde au bord du gouffre. Et maintenant ?
 

 
Eric Laurent est grand reporter et spécialiste de politique étrangère. Enquêtant sur les intérêts secrets et le jeu caché des hommes de pouvoir, il est l'auteur de nombreux romans et documents à succès.



"Les secrets de la Réserve Fédérale", Eustace Mullins 


La plupart des gens, aux Ã?tats-Unis, en Europe et dans le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de "Réserve Fédérale", mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n'en est rien: la "Réserve Fédérale" est une institution privée, possédée par des banques commerciales.

Ce livre, traduit pour la première fois en français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C est probablement un des ouvrages les plus importants du XX° siècle. C'est le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe après 1945. C est une enquête minutieuse, servie par l'honnêteté et la compétence. C'est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont fonctionne réellement le monde, depuis un siècle.

Dans ce livre vous apprendrez, entre autres choses, que: Le système de la Réserve Fédérale n'est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves. C'est un syndicat d'émission monétaire, dont les membres se sont octroyé le privilège exorbitant de fabriquer l'argent que vous gagnez durement. Sans ce système, il est très probable que les deux guerres mondiales n'auraient pu être ni déclenchées, ni financées. Et surtout, vous apprendrez, que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d'industrie et un VRAI américain: "L'unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles". Des mots qui, à l'heure actuelle, prennent une actualité brûlante...



"Blythe Masters", Pierre Jovanovic


Avec d'autres mathématiciens de la JP Morgan Bank, l'anglaise Blythe Masters a mis au point les CDS (Credit Defauld Swap), formule magique qui a transformé le papier en or et qui a rendu les banquiers complètement fous. Inconnue du public, Blythe Masters est pourtant, selon la formule consacrée du Guardian de Londres ''La femme qui a inventé les armes financières de destruction massive'', armes qui ont, selon Newsweek ''libéré un monstre'' qui est toujours en train de détruire progressivement l'économie mondiale, jusqu'à l'inévitable banqueroute universelle.

La banquière de la JP Morgan a déclenché la crise économique mondiale en inventant les credits default swaps qui ont ruiné les banques. Un livre incroyable qui retrace les véritables raisons de la crise économique actuelle et qui va obliger les français à travailler deux années de plus, juste pour compenser les pertes de Wall Street. En effet, les banques cachent encore une très grande partie des 55 000 milliards de dollars d'emprunts toxiques qu'elles ne reverront jamais en positif dans leurs bilans.

Pierre Jovanovic retrace dans ce livre comment le destin hors du commun de cette jeune diplômée de Cambridge a involontairement croisé celui de centaines de millions de personnes, mises au chômage par les effets de la crise, simplement parce que tous les banquiers de la planète ont écouté, fascinés, son Evangile des Credits Default Swap au point qu'ils ont fini par copier et plagier sa formule ''magique'' qui les mène, en ce moment même, à leur perte.



"Quand le capitalisme perd la tête", Joseph Stiglitz


Dans ce nouvel ouvrage polémique, Joseph Stiglitz analyse les travers des politiques économiques occidentales des années 1990 à aujourd'hui, démolissant les divers mythes qui ont assuré le "triomphe" (largement surévalué) du capitalisme américain: la main invisible, l'obsession de la réduction des déficits, l'impact positif des guerres...

A travers une démonstration brillante nourrie de multiples faits, témoignages et expériences, s'appuyant toujours sur les mécanismes très concrets de l'économie, Joseph Stiglitz fait ici le procès du libéralisme sans limites.
 

 
Prix Nobel d'économie en 2001, Joseph Stiglitz est l'un des économistes les plus influents et les plus écoutés au monde. Il est l'un des rares à nous mettre en garde, depuis plusieurs années, contre le fanatisme du marché et la financiarisation de l'économie.



"Le triomphe de la cupidité", Joseph Stiglitz


La crise mondiale, Joseph E Stiglitz, prix Nobel d'économie, l'avait annoncée. Aujourd'hui il démontre qu'elle est au système néolibéral ce que la chute du mur de Berlin, en 1989, fut à l'économie soviétique. Il ne s'agit donc pas d'y répondre dans le cadre exigu de nos références mais de faire un pas de côté et de la considérer globalement, jusqu'à la remise en cause des fondations qui l'ont rendue possible. Un document d'une importance majeure, par l'auteur de La Grande Désillusion et de Quand le capitalisme perd la tête.
 
Prix Nobel d'économie en 2001, Joseph Stiglitz est l'un des économistes les plus influents et les plus écoutés au monde. Il est l'un des rares à nous mettre en garde, depuis plusieurs années, contre le fanatisme du marché et la financiarisation de l'économie.



"L'Amérique qui tombe - Comment les politiques ont trahi le rêve américain et abandonné la classe moyenne", Arianna Huffington


Les Ã?tats-Unis, pays du tiers-monde ? Appliquée à la première puissance mondiale, la formule peut paraître provocatrice. Pourtant, le constat dressé par Arianna Huffington est sans appel.

Un Américain sur huit vit grâce aux bons alimentaires. Plus de 120 000 familles se déclarent en faillite tous les mois: la classe moyenne est en voie de disparition. Un Américain sur cinq est sans emploi ou sous-employé. La désindustrialisation est galopante. Les infrastructures sont délabrées: le système de canalisations date de la guerre de Sécession; un quart des ponts est structurellement déficient. Secteur le plus dévasté, l'enseignement: 30 % des lycéens quittent l'école sans diplôme.

Le rêve américain semble avoir définitivement tourné au cauchemar.

Arianna Huffington accuse ces élites qui ont trahi et sacrifié la classe moyenne américaine sur l'autel de Wall Street. Ã? travers une enquête implacable et le récit de vies brisées, elle révèle le vrai visage de l'Amérique qui tombe, celui que nous ne voulons voir ni ici ni outre-Atlantique.



"Boomerang - Europe: voyage dans le nouveau tiers-monde", Michael Lewis


La crise qui s'est abattue sur la planète depuis 2008 a eu de nombreuses conséquences, dont l'une des plus notables est l'écroulement financier progressif de quelques pays européens. Nous savons quelle est aujourd'hui la situation en Grèce et en Irlande. Nous avons entendu les avertissements concernant l'Espagne, l'Italie et le Portugal. Du haut de leur triple A, la France et l'Allemagne paraissent sauves. C'est du moins ce qu'on nous dit.

Michael Lewis a donc décidé de faire un tour d'Europe afin de juger de la situation sur le terrain. Et les séquelles humaines, sociales et financières de la crise qu'il a constatées sont pour le moins saisissantes. Entre les Ã?tats les plus touchés, qui peu à peu commencent à s'apparenter à de véritables pays du tiers-monde, et ceux qui sont encore épargnés, dont l'inconscience est difficile à croire, le tableau est éloquent.

Avec le ton inimitable, d'une singulière pertinence économique et d'une humanité rare, qui a fait le succès du "Casse du siècle", Michael Lewis confirme dans ce portrait tragi-comique de l'Europe contemporaine qu'il est l'un des analystes les plus remarquables de sa génération.

 
Michael Lewis est né à La Nouvelle-Orléans en 1960. Il a travaillé comme investisseur, au milieu des années quatre-vingt, pour la banque Salomon Brothers, expérience qui lui a donné la matière de son premier livre, "Poker menteur" (Dunod, 1990), comparé, lors de sa sortie, au "Bûcher des vanités" de Tom Wolfe. Il est aujourd'??hui journaliste à Vanity Fair. Egalement auteur en 2010 du "Casse du siècle".



"Le casse du siècle", Michael Lewis


Des banquiers crédules, des spéculateurs corrompus, de naïves agences de notation... manipulant des fortunes dont les ordres de grandeur dépassent l'entendement. Bienvenue dans le monde de la finance ! Le "casse du siècle" ou le vrai roman de la crise saisie depuis son origine: les subprimes, ces produits financiers qui ont servi à l'enrichissement de quelques-uns... et causé la ruine de beaucoup.
 
 

 
Michael Lewis est né à La Nouvelle-Orléans en 1960. Il a travaillé comme investisseur, au milieu des années quatre-vingt, pour la banque Salomon Brothers, expérience qui lui a donné la matière de son premier livre, "Poker menteur" (Dunod, 1990), comparé, lors de sa sortie, au "Bûcher des vanités" de Tom Wolfe. Il est aujourd’hui journaliste à Vanity Fair.



"La dernière bulle", Jean-Michel Quatrepoint


Le 15 septembre 2008, la banque américaine Lehman Brothers fait faillite. La bombe des subprimes éclate au grand jour. Le krach financier se propage à l'ensemble de l'économie, plongeant le monde dans une crise globale, encore plus grave que celle de 1929. Largement responsables des dérives du capitalisme, banquiers et financiers ont réclamé sans vergogne l'aide des contribuables et des Ã?tats pour sauver le système. Des trillions de dollars sont généreusement distribués par la Fed et les banques centrales.

Moins d'un an après le krach, Wall Street et les financiers se sont refaits, ils s'octroient de faramineux bonus et cherchent par tous les moyens à relancer la machine à spéculer. On a nationalisé leurs pertes pour qu'ils puissent reprivatiser leurs profits. Ils sont pour une bonne part à l'origine de l'explosion des dettes publiques et de la formation d'une nouvelle, d'une dernière bulle dont ils s'emploient à tirer le maximum de profits.

Jean-Michel Quatrepoint, qui annonçait dès l'été 2008 la crise globale, raconte comment le lobby financier c'est-à-dire Wall Street, les grandes banques et la Réserve fédérale américaine ont lié les mains de Barack Obama, afin d'éviter toute réforme en profondeur du système. Il décrypte le jeu dangereux de ce lobby des lobbies qui ne pense qu'à ses intérêts et nous a fabriqué une fausse reprise.

 
Jean-Michel Quatrepoint est journaliste. Après onze ans passés au Monde, il a dirigé les rédactions de l'Agefi, de La Tribune et du Nouvel Economiste. Son livre "La Crise globale" a reçu le Prix de l'Excellence Economique 2009.



"Un monde sans Wall Street", François Morin


Les marchés financiers ont beau déclencher des crises à répétition, peu d'experts et encore moins de gouvernants osent imaginer un monde sans la liberté et sans le pouvoir de ces marchés, un monde " sans Wall Street " ! Pourtant, comme l'explique ici l'un des meilleurs experts français des systèmes financiers, c'est le pas décisif qu'il faut franchir au plus vite pour éviter une nouvelle catastrophe. L'auteur pose d'abord un diagnostic précis sur les impasses d'un monde " avec Wall Street " : les normes insensées de rentabilité imposées par les gestionnaires de capitaux entraînent, tout à la fois, la déshumanisation des conditions de travail, le saccage des écosystèmes et la soumission des politiques publiques à des intérêts privés plutôt qu'à la volonté des citoyens. Mais peut-on, dans un monde ouvert, se passer de la puissance des marchés financiers ? Oui, car du fait même de leur puissance, ces marchés ne servent plus à financer l'économie réelle et pénalisent même celle-ci au profit des jeux financiers purement spéculatifs. Toutefois, pour abandonner toute spéculation sur les taux d'intérêt ou les taux de change, il faut reconstruire un système monétaire international qui permette de gérer la monnaie comme un bien commun de l'humanité. Et pour échapper au pouvoir exorbitant des gestionnaires de capitaux, il faudra réformer le droit des sociétés pour partager le pouvoir de gestion entre tous les acteurs prenant part à la production.
 
François Morin, professeur émérite de sciences économiques à l'Université de Toulouse I, a été
membre du Conseil Général de la Banque de France et du Conseil d'Analyse Economique



"Ces 600 milliards qui manquent à la France - Enquête au coeur de l'évasion fiscale", Antoine Peillon


600 milliards d'euros: c'est la somme astronomique qui se cache depuis des décennies dans les paradis fiscaux, soit près de 10% du patrimoine des Français. Comment cette évasion fiscale massive a-t-elle été rendue possible ? Et pourquoi l'évasion de ce patrimoine fait-elle l'objet d'une telle omerta judiciaire, alors que les institutions de contrôle, la police, la justice, la douane, les services de renseignements, etc. en possèdent l'essentiel des preuves ? Quand on connaît la situation des comptes publics de la France, la question mérite d'être posée...

Exploitant une somme impressionnante de données ultraconfidentielles, l'auteur de ce livre met pour la première fois au jour l'étendue, les circuits, les mécanismes secrets de cette gigantesque fraude fiscale. Il montre quelles techniques sophistiquées, et parfaitement illégales, utilise une grande banque étrangère pour opérer sur le territoire français, pour approcher les fortunes privées, celles du showbiz, du sport et des affaires. S'appuyant sur des témoignages exceptionnels, il révèle comment s'organise l'impunité de tous ceux qui participent à ce système qui soustrait à la France une part colossale de sa richesse nationale. Où l'on croise alors d'autres réseaux et circuits de financement, politiques cette fois'?¦

 
Antoine Peillon est grand reporter à la Croix.



"Les imposteurs de l'économie", Laurent Mauduit


Dans la tourmente de la crise économique grave qui secoue la planète, les économistes exercent un formidable magistère. Journaux, télévisions, gouvernements: oracles respectés d'un univers au bord du chaos, tout le monde les consulte. Pour comprendre les causes de la catastrophe. Pour trouver des remèdes. En France, ils sont ainsi une petite vingtaine à disposer d'un quasi monopole d'expression dans le débat public. Et à la veille de l'élection présidentielle de 2012, gauche et droite se les disputent pour donner du crédit à leurs projets. Mais qui a eu l'idée d'expertiser... ces experts ?

Car en vérité, le petit microcosme des économistes français, s'il recèle de grands talents, souvent modestes et peu connus du grand public, comprend aussi des charlatans ou des imposteurs. C'est ce qu'établit ce livre, qui recense les invraisemblables bourdes commises par quelques uns de ces économistes de renom. Et aussi les formidables conflits d'intérêt dont certains d'entre eux se rendent coupables et qui jettent la suspicion sur l'honnêteté ou l'indépendance de leurs diagnostics et recommandations. Ils prétendent détenir les clefs d'une science qui explique la misère du monde. Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que trop souvent, ils en vivent, de ce système qui est devenu fou. Et ils en vivent même très bien. C'est aussi l'objet de cette enquête: lever le voile sur le petit business, pas toujours glorieux, des grands économistes.

 
Laurent Mauduit est journaliste. Après avoir été chef du service économique de Libération, il a rejoint Le Monde comme responsable de la politique économique et sociale française puis directeur adjoint de la rédaction. Il a quitté le quotidien pour fonder Médiapart avec Edwy Plenel.



"Manifeste d'économistes atterrés - Crise et dettes en Europe", Les économistes atterrés


Les décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l'industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d'ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l'instabilité économique et les inégalités sociales. Ces politiques de soumission au pouvoir de la finance mettent en danger l'avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l'initiative d'écrire ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe. Il soumet au débat vingt-deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressé à la communauté des économistes, et plus de sept cents d'entre eux, issus comme nous d'horizons théoriques très divers, l'ont signé, ce manifeste est surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd'hui patent entre les affirmations péremptoires des " experts " et la fragilité de leurs diagnostics. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l'idée que d'autres choix peuvent être mis en débat.


"20 ans d'aveuglement", Les économistes atterrés


Par les économistes atterrés dont le manifeste s'est vendu à près de 60000 exemplaires. Ce nouvel opus démontre l'impéritie des politiques européennes et françaises : solidarité très faible, absence de banque centrale, main mise donc des marchés financiers qui, non contents d'avoir contribué au creusement d'énormes déficits, prêtent aujourd'hui à des taux exorbitants, non harmonisation sociales et fiscales qui fait de notre continent une arène de la concurrence et du chacun pour soi. Deux exemples extrêmes sur les solutions apportées à la crise sont également remarquablement analysés. Celui de l'Irlande qui laisse perdurer sa faible imposition et fait peser le poids de la crise sur les citoyens et celui très peu connu de l'Islande : la crise y a provoqué un séisme politique. Une nouvelle constitution est en cours de rédaction et les banques sont fortement mises à contribution pour rembourser les déficits. Un opus décapant qui déconstruit le modèle économique toujours dominant et propose une série de 30 mesures pour remettre nos économies à l'endroit.


"L'implosion - La finance contre l'économie: ce que révèle et annonce la crise des subprimes", Paul Jorion


Paul Jorion est considéré comme le meilleur observateur contemporain de l’actuelle crise financière américaine et a été le premier à annoncer l’enchaînement provoqué par la crise des crédits hypothécaires à haut risque (subprimes), accordés sans contrôle aux Etats-Unis, entraînant une dépréciation des institutions financières (banques en faillite), entraînant elle-même la panique des marchés et la hausse des matières premières. En six mois, la crise a déjà fait chuter le Dow Jones de 16 % et le CAC 40 de 24,4 % en neuf mois. Le cours du pétrole a grimpé de 44 % en neuf mois, et celui de l’or de 43 %. Les pertes liées à la crise des subprimes (provisions passées pour couvrir des dépréciations d’actifs) sont pour l’heure de 18 milliards de dollars pour Citigroup, de 13,5 pour l’UBS, de 14,1 pour Merrill Lynch. On estime à 12 milliards d’euros la perte cumulée actuelle des banques françaises. L’économie américaine étant entrée en récession, nul n’écarte plus l’hypothèse d’une ère de stagflation, combinant regain de l’inflation et croissance molle, étendue à toutes les économies occidentales. C’est dire l’importance que revêt la compréhension de phénomènes qui vont décider des conditions de vie des Européens dans les mois à venir.
 
Anthropologue réputé, expert en intelligence artificielle et spécialiste de la formation des prix travaillant dans le monde bancaire, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l'économie; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes.



"Désobéissons à l'Union européenne !", Aurélien Bernier


L'Union européenne (UE) est une forteresse ultralibérale. Une forteresse qui, depuis qu'elle est secouée par les crises financières, refuse de changer de cap en dépit des périls. Le piège de la construction européenne s'est refermé sur les peuples, priés d'accepter cet eurolibéralisme à marche forcée. Désormais, ils savent que l'Europe les a désarmés et ne les protège pas.

Devant le mécontentement grandissant des citoyens, certains partis appellent à réformer « l'Europe » de l'intérieur, sans jamais dire comment y parvenir. Rien de surprenant, puisque les institutions ont été verrouillées. Tout au plus des gouvernements retardent-ils la transcription de directives, quitte à se faire tirer l'oreille, mais ils finissent toujours par être contraints à se plier aux exigences du droit communautaire.

Pour rompre avec cette Europe du libre-échange intégral, il faut assumer une autre position: celle de la désobéissance européenne. Mettre en place des politiques sociales et environnementales passera par la restauration de la primauté réelle du droit national sur le droit européen.

Ce livre ouvre le débat interdit: des Ã?tats courageux, à commencer par la France, doivent provoquer une crise institutionnelle salutaire en désobéissant à l'UE.



"La crise du capitalisme américain", Paul Jorion


La crise du capitalisme américain parut en février 2007, soit six mois avant que la crise n'éclate véritablement. L'ouvrage avait été écrit d'octobre 2004 à février 2005. En novembre 2005, Paul Jorion, qui travaillait depuis 1998 dans le secteur du crédit à la consommation aux Etats-Unis, serait recruté par Countrywide, le principal établissement de crédit immobilier américain, bientôt au coeur de la tourmente et dont il resterait cadre jusqu'en octobre 2007. Le capitalisme américain apparaissant à l'époque triomphant, le manuscrit chercha vainement un éditeur pendant plus d'un an. Quand la décision de le publier fut prise, l'éditeur, sceptique, en modifia le titre qui devint "Vers la crise du capitalisme américain ?". Le livre a repris son titre original dans la présente réédition.

La "crise des subprimes" éclata en août 2007. Le crédit s'était soudain tari sur les marchés interbancaires quand les prêts immobiliers américains, plusieurs milliers d'entre eux étant reconditionnés à la fois sous forme d'obligations (la "titrisation"), cessèrent de trouver acheteurs. La raison en était simple: ils essuyaient désormais de lourdes pertes, de trop nombreux emprunteurs appartenant au fameux secteur à risque des "subprimes" se révélant incapables de faire face à leurs engagements. Limitée au départ aux Ã?tats-Unis, la crise devait bientôt déferler sur le monde. Le portrait dépeint ici est celui d'une Amérique aux consommateurs surendettés s'engouffrant avec l'aide d'organismes de prêt complaisants et de banques d'investissement rapaces, dans une gigantesque bulle immobilière. Si les Ã?tats-Unis étaient bien les principaux responsables du drame, ils n'étaient cependant pas seuls car la Chine avait financé la bulle par ses achats massifs de bons du Trésor et de titres immobiliers américains, poussant les taux d'intérêt à la baisse et encourageant de fait le consommateur américain à acheter les produits made in China en quantités colossales. Lorsque la bulle creva, le capitalisme américain, entraînant le monde à sa suite, plongea dans une crise historique qui risque désormais de lui être fatale.

 
Anthropologue, sociologue et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l’économie; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes.



"La crise : Des subprimes au séisme financier planétaire", Paul Jorion


En 2007, une crise financière née dans le secteur subprime de l'immobilier résidentiel américain débouche sur un tarissement du crédit, paralysant peu à peu le monde bancaire international. En 2008, la crise se transforme en crise économique mondiale, puis en authentique crise de civilisation. Tous les établissements privés du prêt hypothécaire américain sont emportés, suivis par les deux colosses du crédit immobilier, Fannie Mae et Freddie Mac, que l'Etat américain se voit forcé de nationaliser. La crise ne s'arrête pas là: les banques d'affaires connues sous le nom de "Wall Street" s'effondrent à leur tour. Cette dévastation sans précédent du système financier restreint alors dramatiquement les choix de placement des investisseurs. Des sommes colossales se retrouvent concentrées sur le marché à terme des matières premières, engendrant une énorme bulle spéculative. Le grain vient à manquer dans des pays du Sud, déclenchant des émeutes de la faim. Le prix exorbitant du carburant contribue à mettre au bord de la faillite les compagnies aériennes ainsi que les constructeurs automobiles américains. Au-delà d'un récit détaillé des événements et de leur mécanisme, l'auteur répond aux questions que se pose le lecteur: quel rôle a joué la Chine dans ce processus? Notre compréhension des crises antérieures a-t-elle été intentionnellement censurée? Le capitalisme surmontera-t-il la crise?
 
Anthropologue, sociologue et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l’économie; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes.



"Le Capitalisme à l'agonie", Paul Jorion


Ã? la chute du mur de Berlin, le capitalisme triomphait: privé d’ennemis, il cessait d’être un système économique parmi d’autres pour devenir la manière unique dont un tel système pouvait exister. Vingt ans plus tard, il est à l’agonie. Que s'est-il passé ? Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival et la complexité devrait alors être incriminée: l’organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l’instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte. Une autre explication: il avait besoin de l’existence d’un ennemi pour se soutenir. En l’absence de cette alternative, ses bénéficiaires n’auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier. Autre explication encore: du fait du versement d’intérêts par ceux qui sont obligés de se tourner vers le capital, c’est-à-dire d’emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper.

Entre ces hypothèses, il n’est pas nécessaire de choisir: les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets au début du XXIe siècle. C’est cette rencontre de facteurs mortifères qui explique pourquoi nous ne traversons pas l’une de ces crises du capitalisme qui lui sont habituelles depuis deux siècles, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute.

 
Anthropologue, sociologue et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l’économie; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes.



"Pour sauver la planète, sortez du capitalisme", Hervé Kempf


Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, s'est métamorphosé en entrant dans une phase mortifère: il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit.

Dans un récit original, l'auteur explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour en sortir, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique.

L'oligarchie cherche à détourner l'attention d'un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l'obstacle. Cette illusion ne vise qu'à perpétuer le système de domination en vigueur. Comme l'illustre la démonstration ancrée dans la réalité et animée de nombreux reportages, l'avenir n'est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c'est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l'exigence de la solidarité.



"Le grand bond en arrière - Comment l'ordre libéral s'est imposé au monde", Serge Halimi 


De l'Amérique de Reagan à la France de Mitterrand, en passant par la Nouvelle-Zélande, les transformations économiques du dernier quart de siècle n'ont été le produit ni du hasard ni de la nécessité. Si, à partir des années 80, les "décideurs" et les médias du monde occidental ont presque toujours interprété de manière identique les situations de "crise", c'est que tout un travail idéologique était intervenu au préalable, c'est que les solutions alternatives au marché avaient été détruites afin qu'il n'y ait "plus d'alternative".

D'autres interprétations des événements auraient suggéré d'autres remèdes, mobilisé d'autres forces sociales, débouché sur d'autres choix.

La "mondialisation", ce fut aussi ce long labeur intellectuel de construction de la "seule politique possible" que favorisa la symbiose sociale entre ses principaux architectes d'un bout à l'autre de la Terre. Inspirées par des théoriciens de l'université de Chicago, dont l'influence sera considérable au Chili, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les doctrines économiques libérales vont encourager les classes dirigeantes à durcir leurs politiques, à passer d'un système d'économie mixte acceptant une certaine redistribution des revenus à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance. Les artisans de cette métamorphose en tireront un avantage considérable; pour la plupart des autres, au contraire, ce sera le grand bond en arrière.

Une véritable enquête menée par Serge Halimi, qui débute aux Etats-Unis et se ramifie en Grande-Bretagne et en France. Ã?tude qui touche le milieu politique et économique et leurs deux principaux relais, les intellectuels et les médias.

 
Serge Halimi, journaliste au Monde diplomatique, est notamment l'auteur des Nouveaux Chiens de garde (Raisons d'agir, 1997)



"Les nouveaux maitres du monde, et ceux qui leur résistent", Jean Ziegler 


"Au coeur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial: il accumule l'argent, détruit l'Etat, dévaste la nature et les êtres humains.

Les Nouveaux maîtres du monde", ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Ce livre révèle leurs visages, d'où ils viennent, ce qu'ils font au jour le jour: à la tête des sociétés mondialisées, au sein de l'OMC ou du Fonds Monétaire International, dans les officines interlopes, les paradis fiscaux, mais aussi les bureaux feutrés des banques de Suisse et d'ailleurs. Ce livre démonte l'idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l'empire américain.

Analyses, portraits, informations bouleversantes, propositions concrètes, un livre écrit par un homme qui a souvent croisé les personnalités dont il brosse le portrait, et qui connait de l'intérieur les institutions qu'il critique."

 
Jean Ziegler est rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, et professeur de sociologie à l'Université de Genève. Auteur de nombreuses enquêtes sur le Tiers-Monde, il a publié également des enquêtes explosives sur le système banc



"Comment les riches détruisent la planète", Hervé Kempf 


Nous sommes à un moment de l'histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l'espèce humaine: pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les moyens d'orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C'est un défi magnifique, mais redoutable. Or, une classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, fait obstacle au changement de cap qui s'impose urgemment. Elle ne porte aucun projet, n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Après avoir triomphé du soviétisme, l'idéologie néolibérale ne sait plus que s'autocélébrer. Presque toutes les sphères de pouvoir et d'influence sont soumises à son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule voie imaginable est celle qui conduit à accroître toujours plus la richesse.

Cette représentation du monde n'est pas seulement sinistre, elle est aveugle. Elle méconnaît la puissance explosive de l'injustice, sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère, promeut l'abaissement des libertés publiques. Elle est indifférente à la dégradation des conditions de vie de la majorité des hommes et des femmes, consent à voir dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l'auteur de ces pages incisives et bien informées, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale concomitante. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.

 
Hervé Kempf est un des journalistes d'environnement les plus réputés. Depuis près de vingt ans, il écrit sur le changement climatique, le nucléaire, la biodiversité ou les OGM. Après avoir fondé Reporterre, il a travaillé à Courrier international, à La Re



"Malheur aux vaincus", Philippe Labarde et B.Maris 


La mondialisation triomphe, les inégalités explosent. Un phénomène de sélection-exclusion a fragilisé les plus faibles dans un processus cumulatif qui ne pouvait que renforcer les handicaps du Sud par rapport au Nord, des défavorisés par rapport aux riches.

Darwin est à l'œuvre: tout est fait pour éliminer les faibles, profiter des différences d'âge, de sexe ou d'origine, pour "liquéfier" le travail, le soumettre à la peur, au risque. Un nouveau racisme, un véritable racisme social pointe son mufle.

Les auteurs de La Bourse ou la vie avaient déjà vu juste en pulvérisant la nouvelle économie avant qu'elle ne s'effondre sous le poids de la spéculation. Ils récidivent en dénonçant l'avènement d'une "nouvelle barbarie": un monde au-delà de l'humain où des sous-hommes serviraient des surhommes.



"La guerre des classes", François Ruffin


"La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter".

C'est Waren Buffett qui a formulé ce jugement. Pas Marie-George, non. Warren. La première fortune mondiale. Et c'est une évidence, sans doute, en cette époque où un marché du luxe en forte croissance côtoie les émeutes de la faim. Une banalité, même, dans une France où le CAC 40 annonce des "profits records" et des "mégadividendes" tandis que, d'après l'INSEE, les salaires stagnent depuis trois décennies. Une certitude statistique quand 9,3 % du PIB a glissé, en vingt ans, du Travail vers le Capital. Une évidence, alors. Sauf qu'il a fallu, justement, un Warren Buffett pour la dénoncer. Jamais nous n'aurions osé, nous, prononcer ces mots, "guerre des classes", par crainte de paraître "archaïques", "simplistes", "manichéens". Et, avec nous, c'est toute une gauche qui s'autocensure, qui s'enlise dans le salmigondis de la "complexité". Toute une gauche avec des chefs qui déguisent leur lâcheté en "courage", leur renoncement en "audace", et qui causent gentiment de "rénovation", de "modernisation" pour mieux masquer leur trahison.

 
François Ruffin est reporter pour l'émission de France Inter "Là-bas si j'y suis" et collabore au Monde Diplomatique



"La démondialisation", Jacques Sapir


Face à la crise globale du capitalisme, on voit désormais le FMI, des gouvernements ou des économistes célèbres brûler ce qu'ils ont adoré - le marché - et réhabiliter l'Etat qu'ils honnissaient. Nous vivons en fait l'amorce d'une "démondialisation". L'histoire, la politique et les nations reprennent leurs droits avec le retour des Etats, que l'on disait naguère impuissants, et le recul des marchés, que l'on prétendait omniscients. Ce mouvement réveille de vieilles peurs. Et si cette démondialisation annonçait le retour au temps des guerres ? Ces peurs ne sont que l'autre face d'un mensonge qui fut propagé par ignorance et par intérêt. Non, la mondialisation ne fut pas, ne fut jamais "heureuse". Le mythe du "doux commerce" venant se substituer aux conflits guerriers a été trop propagé pour ne pas laisser quelques traces... Mais, à la vérité, ce n'est qu'un mythe. Les puissances dominantes ont en permanence usé de leur force pour s'ouvrir des marchés et modifier comme il leur convenait les termes de l'échange.

Dans ce fétichisme de la mondialisation, il y eut beaucoup de calculs et de mensonges. Il faut donc établir le vrai bilan de cette mondialisation - de ses apports et de ses méfaits - pour penser rigoureusement la phase suivante qui s'ouvre. Ce livre propose précisément les voies d'une démondialisation pensée et ordonnée par une nouvelle organisation du commerce et des relations financières internationales.

 
Jacques Sapir, économiste, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, et à l'université de Moscou.



"Le contrat: Karachi, l'affaire que Sarkozy veut oublier", Fabrice Arfi


Enquêter sur l'affaire de Karachi, c'est un peu comme essayer d'ouvrir un coffre-fort enfoui dans les sous-sols de l'Ã?tat. Rares sont ceux qui veulent faire le casse avec vous.

L'affaire de Karachi débute le 8 mai 2002. Ce jour-là, à six mille kilomètres de Paris, onze ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN) sont tués dans un attentat à la voiture piégée au Pakistan. Al-Qaida est immédiatement désigné comme responsable. Très vite, la raison d'Ã?tat s'empare du dossier.

Comme dans une poupée russe, une deuxième affaire va s'emboîter dans la première. Les employés de la DCN morts à Karachi travaillaient à l'exécution d'un contrat d'armement signé en toute hâte le 21 septembre 1994 par le gouvernement d'Ã?douard Balladur. Un an avant l'élection présidentielle. Nom du contrat: Agosta. Montant de l'opération: 825 millions d'euros. Derrière Agosta se cache en réalité une incroyable affaire de corruption internationale où l'on voit défiler intermédiaires sulfureux, commissions occultes, paradis fiscaux et appétits politiques voraces.
Après plus de deux ans d'enquête, les auteurs livrent aujourd'hui de nombreux témoignages et documents inédits sur une affaire d'Ã?tats dont ils ont pu établir que l'un des principaux acteurs est un certain Nicolas Sarkozy. Un ouvrage aux multiples révélations qui jette une lumière crue sur le business étatique des ventes d'armes et son corollaire, le financement occulte de la vie politique française. Le trou noir de la République.



"La République des mallettes", Pierre Péan


La démocratie est-elle en train de tuer la démocratie, à bas bruit ?

L'actualité a égrené depuis quinze ans des scandales politico-financiers sans que nous ne puissions en comprendre la logique, s'il devait même y en avoir une. Après plus d'un an d'enquête, au cours de laquelle de très nombreux acteurs, jusqu'au sommet de l'Ã?tat, ont accepté de lui parler, à condition que cela soit souvent en « off », Pierre Péan met au jour bien des aspects passés inaperçus sur les activités dans les zones grises de l'Ã?tat. Dans toutes ces affaires, un seul enjeu : constituer un « trésor de guerre », en vue de la campagne présidentielle suivante. Ã? chaque fois, il s'agit de tirer la manne des grands contrats civils ou militaires.

Le durcissement de la législation sur le financement des partis a accouché d'un monstre : désormais, la pratique des rétrocommissions est devenue la règle d'un certain commerce international d'Ã?tat. Cette « République des mallettes » a pris le pas sur l'Ã?tat démocratique. Son fonctionnement et les décisions les plus stratégiques du pays semblent aiguillonnés, plutôt que par l'intérêt national, par le souci de perpétuer ce système et de le rendre le plus fluide possible par la constitution d'une oligarchie restreinte occupant les postes « stratégiques » : à la tête des grandes entreprises à capital public, à l'Ã?lysée et dans les ministères régaliens. Une oligarchie pour qui l'argent est devenu roi.

Ã? travers l'incroyable itinéraire de l'un des « facilitateurs » de ce système, personnage au passé des plus troubles, Pierre Péan démonte une à une les pièces d'un mécanisme qui, si nous n'y prenons garde, finira par ronger le système démocratique français, comme c'est déjà le cas en Russie ou en Italie.



"Rencontres au sommet", Michael Gama


Rares sont les endroits pouvant rassembler des commissaires européens, des responsables d'institutions internationales telles que l'OMC, la Banque mondiale ou le FMI, des patrons de multinationales, des hommes politiques de droite et de gauche, des directeurs de rédaction de grands médias...

Méconnus du grand public, le groupe Bilderberg et la commission Trilatérale réunissent périodiquement dans la plus grande discrétion, "à titre privé", des personnalités du monde entier qui toutes occupent les plus hautes fonctions dans leur secteur respectif. "Maîtres du monde", "gouvernement mondial"... ces réunions quasi secrètes focalisent les fantasmes de toutes sortes. Mais que s'y passe-t-il réellement, qui en sont les participants et dans quel but se retrouvent-ils ensemble ?

Michael Gama a réussi à rencontrer plusieurs participants à ces réunions et nous livre ici le matériau et les résultats de cette enquête singulière. On découvre ainsi la raison d'être et le fonctionnement de ces groupes mystérieux de même que les personnalités de leurs membres. Derrière la prétention démocratique de nos sociétés et le prétexte de l'intérêt général, c'est le jeu des intérêts particuliers et des conflits de puissance qui est alors mis à nu.


Interview de l'auteur au JT de France 3 le 23 janvier 2008:





"Les vrais Maitres du Monde", Luis Gonzalez Mata


L'ouvrage de Luis Gonzalez Mata bouscule tous les tabous de l'information. Il nous fait pénétrer dans le saint des saints du Pouvoir mondial.

Les vrais maîtres du monde, identifiés, retournés sur le gril par Gonzalez Mata, tiennent leurs assises au sein de la commission trilatérale et du club de Bilderberg, organismes paragouvernementaux regroupant, autour des dirigeants des multinationales, une pléiade de hauts fonctionnaires, ministres, chefs d'Etat, banquiers ainsi qu'un certain nombre de "personnalités-alibis": syndicalistes, journalistes, hommes politiques. Aux réunions participent une série d'invités choisis, nous dit l'auteur, en raison de leur anti-communisme viscéral et de leur philo-américanisme profond.

Gonzalez Mata nous entraîne au pas de charge au coeur même de cette toute-puissance économique, principalement américaine, qui dirige la politique mondiale, fait et défait les gouvernements, fomente les coups d'Etat, semant la corruption et le scandale par CIA. et Maffia interposées, soudoyant la provocation, décidant de la paix et de la guerre.

Au sein de l'Organisation sont examinés les grands problèmes internationaux de l'heure. Les recommandations qui s'ensuivent se traduisent, au niveau des gouvernements, par des décisions conformes aux voeux des "trilatéraux" et des "Bilderberger's". Ainsi fonctionne avec des fortunes diverses et quelques "bavures" ce super-gouvernement mondial qui inclut, en son sein, la plupart des responsables des principaux centres de décision gouvernementaux.

La politique et les affaires françaises ne sont pas absentes dans le récit coloré de Gonzalez Mata, témoin le chapitre titré "Objectif: De Gaulle ". Ainsi apprend-on que la candidature de Gaston Defferre en 1965, soutenue par l'Express, n'était rien moins qu'une opération lancée par les "Bilderberger's".

On connaissait déjà la liste des 17 membres français de la Trilatérale (1). Gonzalez Mata nous révèle celle des "invités" admis à plusieurs réunions (2).

L'ouvrage dévoile encore de nombreux points inexpliqués ayant trait aux "affaires" de ces dernières années: les affaires Matesa et jean De Broglie, la confession écrite par Aldo Moro, la personnalité à double face d'Oswald, agent fabriqué par la CIA pour servir de bouc émissaire lors de l'assassinat de Kennedy, ce même Oswald dont les indiscrétions calculées firent abattre les U 2 au dessus du territoire soviétique, marquant ainsi le point final à la conférence de Paris: "Pour le lobby militaire et anti-soviétique, toute entente avec l'Union soviétique se traduirait surtout par une chute de la tension internationale qui forcerait l'industrie militaire à réduire sa production" (p. 295).

Quelques-uns des pots-de-vin versés par les multinationales ? (en millions de dollars) : 4,6 par l'ITT, 20 par la Loockeed, 12 par la Tenneco à des personnalités de 22 pays, 27 par Control Data à des f fonctionnaires, 2,7 par UPJOHN (produits pharmaceutiques) à des fonctionnaires de 22 pays, 45 par la Northtrop pour la vente d'avions F 5, 56 par EXXON, 13 par la Gulf Oil. Tous ces dossiers enterrés sans bruit. Et puis 138 milliards de lires versés par les compagnies pétrolières aux partis politiques non communistes italiens.

Les petites vieilles qui font les poubelles, les gagnepetit qui se battent pied à pied contre le fisc, les salariés auxquels on enlève 1% de leur paie, seront réconfortés en apprenant qu'en 1974, en pleine crise pétrolière, la Chase Bank réalisait un bénéfice de 3 millions et demi de dollars... par semaine.


(1) Parmi lesquels des personnalités politiques telles : Raymond BARRE, Michel DEBATISSE, Michel CREPEAU, JeanPhilippe LECAT.

(2) Par exemple : Antoine PINAY, Guy MOLLET. Lionel STOLERU, Olivier GUICHARD, Jacques ATTALI, Pierre URI, Maurice FAURE, Jacques BAUMEL, F : Xavier ORTOLI, Pierre COT, Louis LEPRINCE-RINGUET, Maurice HERTZOG, Edgar
FAURE, Albin CHALANDON, Maurice FABRE, ARON, PLEVEN, PFIMLIN, etc...

(source: economiedistributive.fr)

 
Luis Gonzalez Mata est un ancien agent secret devenu journaliste, notamment pour le magazine Actuel.
Paru en 1979, ce livre fut l'un des premiers à révéler l'existence du Groupe de Bilderberg.



"Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent", Jean-Pierre Lentin 


Téléphones portables, radio-réveils, fours... les appareils émettant des ondes électromagnétiques sont désormais omniprésents dans notre vie quotidienne. Le "syndrome de la guerre du Golfe" résulte-t-il de la "soupe de micro-ondes" dans laquelle baignèrent les combattants ? Et pourquoi l'ambassade des Ã?tats-Unis à Moscou a-t-elle les taux de cancer les plus élevés du monde après avoir été irradiée des années durant ?

Si l'effet des ondes sur le vivant est établi, les normes admissibles sont âprement discutées. En même temps, des recherches montrent comment l'électromagnétisme peut soigner, pallier la douleur, estomper la dépression, réduire les tumeurs... Ce livre impartial dévoile avec objectivité un domaine miné par les controverses. La science du bio-électromagnétisme est en train de naître sous nos yeux.

 
Membre co-fondateur d'??Actuel, de Radio Nova et du Monde de la musique, Jean-Pierre Lentin se passionne depuis longtemps pour l'??actualité scientifique. Il a réalisé sur ce thème divers documentaires pour France 2, Canal + et Arte. En 1995, il a publié, aux éditions Albin Michel, "Je pense donc je me trompe".



"Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", Bernard Debré et Philippe Even


Après les affaires de l'hormone de croissance, du Vioxx, de l'Isoméride du Mediator, et de plusieurs médicaments retirés du marché en quelques mois, une véritable, mais salutaire inquiétude s'est manifestée dans la population concernant l'utilité et les risques des traitements. La publication soudaine de listes de médicaments 'sous surveillance renforcée'?, dont beaucoup, inutiles ou dangereux, devraient avoir disparu depuis longtemps, souligne la timidité ou l'incompétence des pouvoirs publics et a fait monter d'un cran l'anxiété des patients.

Les professeurs Even et Debré ont donc décidé de passer en revue les 4.000 médicaments sur le marché et d'identifier ceux qui sont efficaces, ceux qui le sont moins, ceux qui ne le sont pas du tout et, parallèlement, d'analyser leur degré de toxicité éventuelle intrinsèque et celle qui pourrait résulter des interactions entre eux, de l'âge des malades et des pathologies associées et préciser quel pays les a découverts, leur prix et leur coût pour la Sécurité Sociale.



"La guerre secrète des OGM", Hervé Kempf


Derrière la polémique concernant les Organismes génétiquement modifiés (OGM) se cache une incroyable histoire. Au cours des vingt dernières années, en effet, un phénomène nouveau est apparu: pour la première fois depuis les débuts de la Révolution industrielle, la société humaine a majoritairement refusé une mutation technologique.

Alors qu'elle promettait de transformer le monde, la dissémination dans l'environnement des organismes génétiquement modifiés (OGM) s'est heurtée à une contestation mondiale. Les OGM sont maintenant confinés pour l'essentiel en Amérique du Nord, et les firmes qui les promeuvent s'enfoncent dans la crise. Que s'est-il réellement passé ? Après un tel échec de la logique techno-scientifique quelle leçon peut-on tirer concernant les rapports ambigus entre science et démocratie ? C'est à ces questions que tente de répondre ce livre d'Hervé Kempf, journaliste.



"Du bon usage de la torture, ou comment les démocraties justifient l'injustifiable", Michel Terestchenko


Depuis le 11 septembre 2001, la torture est devenue, aux Etats-Unis, une pratique d'Etat politiquement et juridiquement justifiée par la "guerre globale contre la terreur". Mais on sait moins, en Europe, qu'elle y a également fait l'objet d'une légitimation morale: pour d'éminents penseurs américains, la torture serait un mal nécessaire, voire un bien, dans certaines situations de menace extrême.

Comment comprendre cette dramatique régression de la "première démocratie"? La réponse à cette question est moins évidente qu'il n'y paraît. D'où l'importance de cet essai, dans lequel Michel Terestchenko l'affronte dans toutes ses dimensions. Historique d'abord, car les techniques "d'interrogatoire coercitif" sont le fruit de recherches scientifiques entreprises par l'US Army dès les années 1950. Juridique ensuite, avec les justifications légalisées par le Congrès américain, qui a permis la création d'un véritable archipel mondial de la torture. Philosophique et morale, enfin et surtout, avec une réfutation serrée de "l'idéologie libérale de la torture". L'auteur explique notamment pourquoi son argument central, l'hypothèse de la "bombe à retardement" justifiant la torture de l'individu qui l'a posée, n'est en réalité qu'une fable perverse, popularisée notamment par la série télévisée "24 heures".

Ainsi légitimée, démontre l'auteur, la torture devient le venin de la démocratie: en acceptant de briser les corps des hommes et des femmes "ennemis", elle mine inévitablement les principes mêmes de l'Etat de droit, corrompant la société tout entière.

 
Michel Terestchenko, maître de conférences de philosophie à l'université de Reims, est l'auteur de plusieurs ouvrages de philosophie morale et politique. Son blog: michel-terestchenko.blogs



"Au nom du 11 septembre - Les démocratie à l'épreuve du terrorisme", Thomas Deltombe, Laurent Bonelli, Didier Bigo


Depuis les années 1990, et surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis et les Etats de l'Union européenne ont multiplié les initiatives pour répondre aux menaces du "terrorisme islamiste": durcissement des législations, renforcement de la coopération antiterroriste internationale, actions ouvertes ou clandestines violant souvent le droit international. Et les effets de sidération produits par des attentats spectaculaires et meurtriers ont largement inhibé l'attention critique des citoyens face aux autres menaces que la plupart de ces initiatives font peser sur les démocraties.

C'est de ce constat qu'est né ce livre collectif, destiné à un public large. Réunissant les contributions d'une trentaine de spécialistes européens, universitaires et journalistes, il propose un ensemble sans équivalent d'informations et d'analyses. Elles montrent à quel point la lutte antiterroriste est devenue centrale dans la nouvelle géopolitique mondiale et la vie politique des Etats démocratiques. Et comment les acteurs en charge de cette lutte (législateurs et politiques, magistrats, services de police et de renseignement, militaires) façonnent un monde d'opérations militaires, d'extension de la surveillance, de pratiques d'exception et de désinformation.

Cet ouvrage permet ainsi de mesurer le chemin parcouru par les démocraties occidentales pour limiter les libertés des uns au nom de la sécurité des autres. Un chemin aussi contestable au plan éthique et politique qu'en termes d'efficacité, puisque, en clivant les sociétés, ces méthodes encouragent souvent la violence qu'elles prétendent combattre.

 
- Didier Bigo est maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, chercheur associé au Centre d'études et de recherches internationales (CERI-Sciences Po, Paris).
- Laurent Bonelli est maître de conférences en science politique à l'Unive



"L'Empire de la honte", Jean Ziegler 


Nous assistons aujourd'hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde. C'est que le 11 septembre n'a pas seulement été l'occasion pour George W. Bush d'étendre l'emprise des Etats-Unis sur le monde, l'événement a frappé les trois coups de la mise en coupe réglée des peuples de l'hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales.

Pour parvenir à imposer ce régime inédit de soumission des peuples aux intérêts des grandes compagnies privées, il est deux armes de destruction massive dont les maîtres de l'empire de la honte savent admirablement jouer: la dette et la faim. Par l'endettement, les Etats abdiquent leur souveraineté; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté.

Cette formidable machine à broyer et à soumettre ne supporte plus aucune des limitations que le droit international prétendait traditionnellement imposer aux rapport entre les Ã?tats et entre les peuples. Du coup, c'est le régime de la violence structurelle et permanente qui, partout, gagne du terrain au Sud, tandis que le droit international agonise.

Mais qui sont donc ces cosmocrates qui, peu à peu, privatisent jusqu'à l'eau que les peuples doivent désormais leur acheter? Ce livre traque leurs méthodes les plus sournoises: ici on brevète le vivant, là on casse les résistances syndicales, ailleurs on impose la culture des OGM par la force. Oui, c'est bien l'empire de la honte qui s'est mis subrepticement en place sur la planète. Mais c'est précisément sur la honte qu'est fondé le ressort révolutionnaire, comme nous l'ont appris les insurgés de 1789. Cette révolution, elle est en marche: insurrections des consciences ici, insurrections de la faim là-bas. Elle seule peut conduire à la refondation du droit à la recherche du bonheur, cette vieille affaire du XVIIIe siècle. Jean Ziegler, qui témoigne ici d'une connaissance exceptionnelle du terrain, y appelle sans réserve en conclusion.

 
Jean Ziegler est rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, et professeur de sociologie à l'Université de Genève. Auteur de nombreuses enquêtes sur le Tiers-Monde, il a publié également des enquêtes explosives sur le système banc



"Tous pouvoirs confondus - Etat, capital et médias à l'ère de la mondialisation", Geoffrey Geuens


Bienvenue dans les entrailles du nouvel ordre mondial. Découvrez les membres des plus grands cercles de l'élite et des principaux lobbies agissant en coulisses pour conforter la configuration actuelle de la "mondialisation": la Commission Trilatérale, le Council on Foreign Relations, le Groupe de Bilderberg, Aspen France... Vous n'y êtes jamais convié? Evidemment ! Top secret et réservé aux industriels, financiers, ministres, commissaires européens, journalistes célèbres, magistrats et militaires bardés d'étoiles...

Quelles sont les 100 plus grandes compagnies dans le monde, les géants sur le plan européen et les plus puissants monopoles financiers de la planète? L'auteur dévoile les noms et le parcours politique de ceux qui siègent dans leurs conseils d'administration...

La presse, les médias, un 4ème pouvoir? En procédant à une analyse méticuleuse des actionnaires des grands groupes médiatiques, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe, ce livre dévoile à quel point l'information est sous contrôle.

En décortiquant l'entrelacement des directoires politiques, économiques et militaires, l'auteur nous présente également le nouveau complexe militaro-industriel ou, comment la crise et la militarisation de l'économie sont à l'origine des nouvelles "croisades guerrières".

Révéler tous ces réseaux croisés d'intérêts et de collusions, c'est dessiner le véritable organigramme de la "mondialisation" des grandes puissances. Indispensable pour entrer consciemment en résistance.

 
Geoffrey Geuens est assistant à la section Information et Communication à l'Université de Liège. Il a déjà publié "L'information sous contrôle - Médias et pouvoir économique en Belgique".
Table des matières, intro du livre, et revue de presse sur le site de l'éditeur



"Profession corrupteur", Roger Lenglet


En France, la corruption siphonne des dizaines de milliards d'euros chaque année, de quoi renflouer tout le système de protection sociale, caisses de retraite comprises. Cet ouvrage nous fait pénétrer dans les coulisses du pouvoir politique et économique pour nous révéler comment les corrupteurs manipulent les décideurs. Ces acteurs de l'ombre ne sont pas de simples " porteurs d'enveloppes " contrairement à une croyance commune. Ce sont de véritables corrupteurs professionnels. Dans cette enquête, Roger Lenglet nous dévoile leur activité quotidienne et leurs méthodes concrètes. Ces corrupteurs de métier interviennent partout : dans les mairies des grandes villes et des petites communes, dans les administrations et les entreprises privées, etc. Il dénonce aussi les conséquences insidieuses et souvent catastrophiques de ce phénomène, notamment dans des secteurs sensibles comme les soins médicaux et la sécurité sanitaire. C'est un appel pour que tous les citoyens exigent une loi sur la corruption à la hauteur des enjeux et des urgences.


"Les confessions d'un assassin financier - Révélations sur la manipulation des économies du monde par les Etats-Unis", John Perkins 


Les assassins financiers, écrit John Perkins, sont des professionnels grassement payés qui escroquent des milliards de dollars à divers pays du globe. Leurs armes principales: les rapports financiers frauduleux, les élections truquées, les pots-de-vin, l'extorsion, le sexe et le meurtre. " John Perkins sait très bien de quoi il parle... Il a été lui-même un assassin financier. Son travail consistait à convaincre certains pays stratégiquement importants pour les Ã?tats-Unis, comme le Panama ou l'Indonésie, d'accepter d'énormes prêts pour le développement de leurs infrastructures, et à s'assurer que tous les projets lucratifs étaient confiés à des entreprises américaines. Ainsi affligés de lourdes dettes, ces pays se retrouvaient alors sous le contrôle du gouvernement américain, de la Banque mondiale et d'autres organisations humanitaires dominées par les Ã?tats-Unis, qui se comportaient envers eux comme des usuriers, leur dictant les conditions de remboursement et forçant leurs gouvernements à la soumission. Cet extraordinaire récit véridique dévoile la corruption et les intrigues internationales, ainsi que des activités gouvernementales ou entrepreneuriales peu connues, qui ont de graves conséquences pour la démocratie américaine et le monde entier.
 
Article à propos du livre dans "Le Grand Soir"



"Les Armées Secrètes de l'OTAN - Réseaux Stay Behind, Opération Gladio et Terrorisme en Europe de l'Ouest", Daniele Ganser


Ce livre raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI-6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d'Europe de l'Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l'OTAN s'allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d'extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques.

L'existence de "Gladio", l'armée secrète italienne, fut révélée par le Premier ministre Giulio Andreotti en 1990 ; à la suite de quoi la presse parla du « secret politico-militaire le mieux gardé, '?¦ depuis la fin de la deuxième guerre mondiale » et nota que : « L'histoire semble tout droit sortie des pages d'un thriller politique ». Depuis, ces armées secrètes de l'OTAN, ont également été découvertes en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande, en Autriche, en Grèce et en Turquie. Au niveau international, leurs actions étaient coordonnées par le Pentagone et l'OTAN et leur dernière réunion connue se déroula à Bruxelles en octobre 1990.

Ã? l'heure de la menace de "l'hyperterrorisme", ce livre de référence revient sur les attentats de la gare de Bologne, de la Piazza Fontana, les attaques des tueurs fous du Brabant, l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro et demande s'il s'agit d'actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension...

 
Historien spécialisé dans l'histoire contemporaine et les relations internationales depuis 1945, Daniele Ganser enseigne à l'université de Bâle. Ses travaux actuels portent sur la prétendue «guerre contre la terreur» et le pic pétrolier. Invité à maintes reprises par le Parlement et la télévision nationale suisses pour partager son expertise en matière de politiques étrangère et de sécurité.



"Bertelsmann: Un empire des médias et une fondation au service du mondialisme", Pierre Hillard


Lorsqu'on parle d'un "think tank", on pense tout de suite à une institution américaine. On ignore souvent la puissance des fondations allemandes et leur capacité d'influence sur les politiques définies au sein de la communauté euroatlantique. Tel est le cas de la Fondation Bertelsmann, adossée à la grande entreprise du secteur de l'édition et des médias. Forte de plus de 300 collaborateurs, la Fondation est capable d'intervenir sur tous les grands sujets qui intéressent les acteurs de la mondialisation. Outre un engagement dans le domaine de la santé, il est peu de débats concernant l'avenir de l'Union européenne auxquels elle n'ait pas imprimé sa marque. Dans un contexte de tensions entre les Etats-Unis et l'Europe, la Fondation Bertelsmann se voit un rôle de médiatrice. Mais, ce qui l'intéresse surtout, comme le montre l'auteur, c'est d'imaginer les contours d'une "gouvernante mondiale". Alors même que la Fondation a largement contribué au consensus transatlantique des trente dernières années, la crise actuelle sert à la Fondation à rebondir: jamais, plaide-t-elle, on n'avait eu autant besoin de cadres globaux pour la communauté internationale. Cette enquête, remarquablement documentée, éclaire bien des décisions politiques des années récentes.
 
Pierre Hillard est docteur en sciences politiques et enseigne les Relations Internationales à l'ESCE (Ecole Supérieure du Commerce Extérieur). Spécialiste reconnu, il a déjà publié plusieurs ouvrages traitant des questions européennes et mondiales.



"La marche irrésistible du nouvel ordre mondial", Pierre Hillard


Toutes les époques ont leur idéologie. Ence début du XXIe siècle, le seul débris qui surnage après un siècle chaotique et tragique, c'est le mondialisme. Dans l'esprit de ses promoteurs, bien au-delà d'une coopération mondiale nécessaire et légitime, il s'agit d'abattre toutes les cloisons, et d'abord nationales, afin d'aboutir d'emblée à ce fameux village global décrit par le sociologue canadien Herbert Marshall Mcluhan. Comme le dit Guy Sorman: Le monde est ma tribu. Le but est de créer de grands blocs géoéconomiques standardisés européens, nord-américains, sud-américains, asiatiques, etc, au sein desquels les nations seront broyées et dont la réunion constituera l'armature d'une gouvernante mondiale.

Comme le rappelle Jacques Attali dans son ouvrage Dictionnaire du XXe siècle: Après la mise en place d'institutions continentales européennes, apparaîtra peut-être l'urgente nécessité d'un gouvernement mondial. Ainsi, ces blocs corsetés par la même idéologie et dont les populations auront été au préalable alignées dans leur structure mentale sur les critères édictés au sommet, accoucheront d'une humanité unie, interchangeable et nomade.

Cependant, l'aboutissement de ces ambitions longtemps prophétisées devra passer par des étapes bouleversant les structures politico-économiques des sociétés, qui ne seront pas sans conséquences militaires. Dans ces événements, la vie humaine comptera peu. D'ores et déjà, avec la mort probable de la Belgique, les réveils régionalistes en Espagne et en Italie, l'Europe de Bruxelles qui a programmé depuis longtemps la mise sous tutelle, sinon la destruction des nations, risque d'être exaucée dans ses entreprises au-delà de ses espérances. De leur côté, à travers le sanglant bourbier irakien, les Etats-Unis préparent activement la recomposition du Moyen-Orient... La tour de Babel tiendra-t-elle ?

 
Pierre Hillard est docteur en sciences politiques et enseigne les Relations Internationales à l'ESCE (Ecole Supérieure du Commerce Extérieur). Spécialiste reconnu, il a déjà publié plusieurs ouvrages traitant des questions européennes et mondiales.



"Les clubs de réflexion et d'influence 2006-2007", Pierre-Emmanuel Moog


Dans nos démocraties occidentales où le rôle des partis, la représentation parlementaire et les pouvoirs sociaux vivent en interaction, que viennent apporter ces groupes, véritables laboratoires d'idées, dans le débat ? Comment se constituent-ils ? Qui y participe ? A partir de quelles valeurs et avec quels objectifs ? Peut-on d'ailleurs les intégrer ? Immergez-vous dans le monde des clubs de réflexion et d'influence à la française. Pierre-Emmanuel Moog passe au crible tout ce qu'il faut savoir pour définir un think-tank, l'évaluer et le situer dans le panorama des zones d'influence qui, en France, irriguent le débat des idées actuel. Un guide très pratique qui permet de disposer de la carte d identité complète de chacun des groupes de réflexion et d'influence qui " comptent " dans notre pays. Il détaille leur histoire, leur fondateur et leurs principaux membres mais aussi leur production, leur budget et surtout leur véritable influence, notamment dans la préparation de rapports ou l'élaboration en amont de certaines lois. A qui s'adresse ce livre ? Aux hommes et femmes du monde des entreprises, acteurs et décideurs politiques et sociaux, étudiants ou chercheurs en sciences politiques mais aussi à tout citoyen en quête d'information. Une source documentaire indispensable pour comprendre comment circulent les idées, accompagnée d'un carnet d'adresses utile.
 
Pierre-Emmanuel Moog est consultant, diplômé de l'EM-Lyon, cofondateur d'un cabinet de conseil en gestion des compétences.



"Skull and Bones - la vérité sur l'élite secrète qui dirige les Etats-Unis", Alexandra Robbins 


« Lors de ma dernière année d'étude (à l'université de Yale), j'ai rejoint la société secrète Skull and Bones, une société tellement secrète que je ne peux en dire plus Â» - Georges W. Bush

Un spectre hante l'Amérique. Le pays serait gouverné par une société secrète appelée Skull and Bones. Composé d'anciens élèves de l'université de Yale et fondé en 1832, ce club très fermé repose sur trois fondements : le principe de l'élection, le goût du secret et le développement d'un réseau. En effet, pour pouvoir être placé à des postes d'influence, le Bonesman est choisi et promet de taire à jamais son admission au sein de l'organisation. Skull and Bones intrigue par sa culture du mystère et l'exercice de son pouvoir occulte à travers l'Amérique. Un tel lobby aussi puissant qui fait du secret un objet de fétichisation méritait une enquête: Alexandra Robbins, journaliste d'investigation, elle-même ancienne élève de Yale, retrace ici l'histoire édifiante de cette société mystérieuse qui recrute parmi la crème de la crème de l'establishment. Un travail objectif et sérieux qui désamorce les fantasmes et permet de faire la part des choses entre mythe et réalité, entre conspiration et lobby.

 
Ce livre a été publié aux Etats-Unis sous le titre "Secrets of the Tomb - Skull and Bones, the Ivy League and the hidden paths of power".



"Contre-feux", Pierre Bourdieu


Dans ce recueil de textes touchant des sujets variés, le célèbre sociologue joint sa voix au lot grandissant des critiques de la mondialisation et du néo-libéralisme. Les pages que Bourdieu consacre à la précarité de l'emploi sont éclairantes. Les engagements par contrats à court terme empêchent non seulement un nombre de plus en plus grand de citoyens d'avoir accès à une certaine sécurité de revenu, ils nous empêchent surtout de développer ce minimum de confiance en l'avenir pour pouvoir se révolter contre le présent, même le plus intolérable. Le sociologue démontre que la soumission aux lois du marché n'est pas le destin de nos sociétés, mais bien un choix de société, ce qui implique l'existence d'une solution de rechange.
 



"L'AGCS: Quand les Etats abdiquent face aux multinationales", Raoul Marc Jennar


Engendrée sous la pression des milieux d'affaires, assemblée dans les couloirs de l'Organisation mondiale du commerce, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action: l'Accord général sur le commerce des services, plus connu sous son sigle AGCS.

Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un les obstacles au commerce. L'AGCS autorisera par exemple une multinationale à poursuivre pour concurrence déloyale une commune qui subventionne sa cantine scolaire.

Chercheurs indépendants, Raoul Marc Jennar et Laurence Kalafatides expliquent les origines et les conséquences de cet accord. Sa mise en oeuvre faisant l'objet de négociations successives, l'AGCS menace à terme l'enseignement, la santé, la culture et l'accès à l'eau potable. Comprendre le fonctionnement de cette canonnière libérale conçue hors de tout contrôle démocratique, c'est se donner les moyens de l'enrayer.

 
Raoul Marc Jennar est docteur en science politique, diplômé des universités belge et française. Depuis 1999, il est chercheur sur les dossiers de l'Organisation mondiale du commerce dans l'ONG belge Oxfam Solidarité (Belgique) ainsi que pour l'Unité de recherche, de formation et d'information sur la globalisation (URFIG, France).



"Europe, la trahison des élites", Raoul-Marc Jennar 


L'Europe ne dit pas ce qu'elle fait; elle ne fait pas ce qu'elle dit. Elle dit ce qu'elle ne fait pas; elle fait ce qu'elle ne dit pas. Cette Europe qu'on nous construit, c'est une Europe en trompe l'œil." Voilà ce que pensait Pierre Bourdieu. Sa réflexion est le point de départ de ce livre.

Aujourd'hui, l'Europe n'est pas une communauté de valeurs, mais une communauté d'intérêts où l'individualisme l'emporte chaque jour davantage sur le bien commun, à l'image d'une société américaine souvent décriée, mais de plus en plus imitée.

A l'aide de multiples cas concrets, Raoul Marc Jennar met en évidence cette "trahison" et montre comment l'Union européenne agit à l'opposé de ce qu'elle proclame. Ses institutions ne sont pas démocratiques et transparentes, mais technocratiques et opaques. Ses politiques ne servent pas l'intérêt général, mais celui des milieux financiers et des lobbies d'affaires. Au sein de l'Organisation mondiale du commerce, elle défend parfois les propositions ultralibérales avec plus de force que les Etats-Unis. Enfin, sous couvert de "partenariats" avec les pays du Sud, elle se livre en fait à une véritable recolonisation de leurs économies.

 
Raoul Marc Jennar est docteur en science politique, diplômé des universités belge et française. Depuis 1999, il est chercheur sur les dossiers de l'Organisation mondiale du commerce dans l'ONG belge Oxfam Solidarité (Belgique) ainsi que pour l'Unité de recherche, de formation et d'information sur la globalisation (URFIG, France).



"Europe Inc - Comment les multinationales construisent l'Europe et l'économie mondiale", Observatoire de l'Europe Industrielle - B.Balanya, A.Doherty, O.Hoedeman, A.Ma'anit, E.Wesselius 


Ce livre montre l'incroyable imbrication du pouvoir polique européen et du pouvoir économique. On découvre que les multinationales ne font pas qu'exercer une influence sur les décisions de la Commission. Elles sont en fait à l'origine de toutes mesures importantes adoptées par l'Union Européenne durant ces 25 dernières années. La monnaie unique, l'élargissement à marche forcée, la directive Bolkestein, l'«agenda de Lisbonne» (qui érige la compétitivité en objectif prioritaire de l'Union), et le projet de constitution ont été conçues en amont des institutions européennes par un "groupe de réflexion" qui rassemble les présidents des 45 plus importantes multinationales européennes, l'ERT (European Round Table).

Le livre expose aussi le dense réseau des lobbies industriels et financiers qui gravitent autour de la Commission européenne et du Parlement, dont des organisations américaines comme la Chambre Américaine de Commerce qui exerce également une haute influence sur les décisions européennes.

 
Avec une préface extrêmement percutante de Raoul-Marc Jennar.
Ce livre est une version actualisée et complétée de "Europe Inc - liaisons dangeureuses entre institutions et milieux d'affaires européens" paru en 2000.



"L'industrie du mensonge: Lobbying, communication, publicité et médias", John Stauber et Sheldon Rampton


Duper l'opinion et plier les autorités aux intérêts des grands groupes industriels est un métier qui porte un nom: le lobbying. Ce livre révèle les procédés qu'utilisent les lobbyistes pour nous vendre aussi bien les vertus du tabac ou du nucléaire que celles des OGM ou de la guerre; il dit dans quelles circonstances et sur quelles personnes ils les emploient.

La diversité des protagonistes abordés, des stratégies exposées et la précision des faits répondent au souci d'analyser au plus près ce domaine, qui a pris une ampleur nouvelle et que l'on peut définir comme "l'art des pratiques d'influence appliqué à la décision politique". Un art du secret recourant à des procédés inavouables et qui donne au mensonge une place sans précédent dans nos sociétés.

A-t-on pris assez conscience du rôle paradoxal que l'on fait jouer à "l'opinion publique"? Objet d'un immémorial mépris dissimulé derrière les discours "démocrates" qui servent de masque à la plupart des gouvernants contemporains, formés aux mêmes certitudes qu'un Machiavel convaincu de l'éternelle bêtise du peuple et de la nécessité de le manipuler. L'immense majorité de nos élites est intimement convaincue que les citoyens sont dénués des qualités de jugement qui leur permettraient d'accéder à une bonne intelligence des informations sensibles et de fonder réellement la démocratie, en un mot que nos opinions sont condamnées à se nourrir des produits de "l'industrie du mensonge".

La seule différence entre la philosophie de Machiavel et le pragmatisme sans portée de nos dirigeants tient précisément à la finalité inaliénable du premier: la défense de l'intérêt général. User de mensonges pour accomplir le bien public, même si ce principe reste moralement et intellectuellement condamnable, reste une attitude philosophique diamétralement opposée à celle qui fait du mensonge l'instrument de fins viles, le moyen d'un mercantilisme passant s'il le faut sur le corps de ses semblables.



"La décomposition des nations Européennes: De l'union euro-Atlantique à l'Etat mondial", Pierre Hillard


La deuxième moitié du XXe siècle aura été fondée sur un paradoxe. Des générations d'hommes politiques ont parlé de la " construction européenne " mais il semble s'agir d'un objectif qui, comme l'horizon, s'éloigne au fur et à mesure que l'on avance. En fait, avec les années qui passent, on assiste à la déconstruction, à la destruction des nations, sans que rien ne vienne les remplacer. Et l'on peut même se demander, hypothèse encore plus terrible, mais vraisemblable, si "faire l'Europe" ne consiste pas, en fait, à détruire les nations. L'historien allemand Rudolf von Thadden l'avait dit sans prendre de gants: "Pour faire l'Europe, il faut défaire un peu la France". La construction européenne fut fondée, dès l'origine, sur l'idée d'une renonciation à l'exercice de la souveraineté, sous prétexte que certains pays européens, l'Allemagne, en particulier, avait cédé, entre 1914 et 1945, au vertige de la puissance. On avait libéré les nations mais pour, aussitôt, les démanteler à nouveau. Confondant la puissance et la souveraineté, on s'imaginait que l'équilibre des puissances passait désormais par l'abolition des souverainetés.

Comme le montre Pierre Hillard, jeune et brillant connaisseur de l'Allemagne et des affaires européennes, on a, par cette politique de gribouille, permis à des forces fascistes et impériales de revenir sur le devant de la scène. Son nouvel ouvrage est l'occasion, pour lui, d'élargir le champ de son enquête: derrière le morcellement territorial des Etats, on ne retrouve pas seulement des organisations héritières du national-socialisme et des mouvements ethno-racistes, largement décrits dans son Enquête sur le plan allemand qui va bouleverser l'Europe: on recense, en fait, de multiples courants qui, de la droite à la gauche, militent pour la destruction des nations et, quelquefois consciemment, font le jeu de la mondialisation économique et politique, qui est, en fait, le produit du basculement des Etats-Unis d'Amérique dans l'impérialisme, comme l'avouent ouvertement les idéologues du gouvernement Bush. Pierre Hillard montre comment l'atlantisme, qui n'avait plus de raison d'être après la fin de la guerre froide, est devenu l'instrument de ce "mondialisme" que prônait, dès son élection à la présidence de la République, le père de l'Europe actuelle, Valéry Giscard d'Estaing.

Chercheur scrupuleux, Pierre Hillard reconstitue un certain nombre de réseaux et identifie les fondations qui, en Europe et aux Etats-Unis, s'emploient à saper les principes mêmes de la souveraineté des Etats, au nom des droits des minorités et au service du capitalisme prédateur qui caractérise notre époque, toutes ces tendances faisant le jeu de l'hégémonie américaine. Une hégémonie que Zbigniew Brzezinski décrivait, en 1997, dans un cadre spenglerien: la vocation américaine est désormais de contrôler l'Eurasie, pour réaliser l'empire occidental. C'est la logique mortifère d'une Europe carolingienne à la fois impuissante diplomatiquement et ravagée par les désordres économiques qu'engendre l'ordre américain pour détruire la seule Europe possible, celle des souverainetés pleinement exercées par des Etats nationaux, coexistant dans la paix et la prospérité. L'auteur de ce livre s'affirme de plus en plus, en effet, comme un observateur très précieux de la politique internationale. La clarté et la précision de ses analyses sont le meilleur antidote aux tours de passe-passe idéologiques dont se servent les manipulateurs de la démocratie.

 
Pierre Hillard est docteur en sciences politiques et enseigne les Relations Internationales à l'ESCE (Ecole Supérieure du Commerce Extérieur). Spécialiste reconnu, il a déjà publié plusieurs ouvrages traitant des questions européennes et mondiales.



"Géopolitique du chaos", Ignacio Ramonet 


La mondialisation, la logique des marchés et l'économie de l'information sont les nouveaux credo d'un monde où Ã?tats-nations, partis, gouvernements perdent leurs repères. Changement de paradigme: la promesse du bonheur n'est plus un projet de société, mais un produit.

Alors que triomphent, apparemment, la démocratie et la liberté, les censures et les manipulations font un paradoxal retour en force. De nouveaux et séduisants "opiums des masses" proposent une sorte de "meilleur des mondes", distraient les citoyens et les détournent de l'action civique et revendicative. Dans ce nouvel âge de l'aliénation, les technologies de la communication jouent, plus que jamais, un rôle central.



"Propagandes silencieuses", Ignacio Ramonet


Face à la puissance nouvelle des communications de masse, la question que se posent les citoyens n'est plus: sommes-nous manipulés? Car la réponse à cette interrogation, chacun le sait, est malheureusement affirmative. Il s'agit désormais de savoir comment nous sommes mentalement influencés, contrôlés, conditionnés? A l'heure d'Internet et de la révolution numérique, ce livre tente de répondre à cette question majeure. En rappelant comment se fabrique l'idéologie, comment se construit cette silencieuse propagande qui vise à domestiquer les esprits, à violer les cerveaux et à intoxiquer les coeurs. A l'aide de nombreux exemples puisés dans la télévision ou le cinéma, il nous explique quels sont les mécanismes et les procédés de l'endoctrinement contemporain. Comment, sans que nous nous en apercevions, les nouveaux hypnotiseurs entrent par effraction dans notre pensée et y greffent des idées qui ne sont pas les nôtres. Ainsi, par exemple, dans les modernes sociétés médiatiques, un enfant de quatre ans, avant même d'entrer à l'école, a déjà été soumis à plusieurs milliers d'heures de télévision et a gavé ses yeux de suggestions éphémères rapidement évanouies. Evanouies? Pas entièrement, nous dit Ignacio Ramonet, car toutes ces images (spots publicitaires, films-catastrophes, séries policières, comédies, scènes de guerre et de violence...) laissent des traces subliminales dont l'influence, à la longue, finit par fortement déterminer nos comportements. Et par réduire notre liberté.


"Les nouveaux chiens de garde", Serge Halimi 


"Les médias français se proclament "contre-pouvoir". Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.

Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques.

Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique."



"Un totalitarisme tranquille", André Bellon et Anne-Cécile Robert


Prétendre que notre société génère, et ce de façon paisible, une forme de totalitarisme peut être reçu comme une agression inacceptable. Et pourtant! Sommes-nous encore en démocratie? Certes, on nous en parle à longueur de journée. Mais ce n'est pas parce qu'on invoque perpétuellement quelque chose que cette chose existe. L' vient d'illustrer les incohérences des discours officiels.

La démocratie est en danger; au-delà des incantations, un travail de sape dépossède le citoyen de tout pouvoir politique et le peuple de toute souveraineté; la démocratie se vide de son contenu concret, elle est battue en brèche à la fois par les intérêts économiques dominants et par la passivité des esprits. Face à l'idéologie qui nous entraîne petit à petit, au nom de la modernité et de l'Europe, dans "l'après démocratie", l'ouvrage montre que les clés d'un renouveau de la démocratie sont à portée de main.



"Vivre et penser comme des porcs - De l'incitation à l'envie et à l'ennui dans les démocraties-marchés", Gilles Châtelet 


"Etre passé de la chair à canon à la chair à consensus et à la pâte à informer est certes un progrès. Mais ces chairs se gâtent vite: la matière première consensuelle se transforme en une unanimité populiste des majorités silencieuses qui n'est jamais innocente.

A ce populisme classique se greffe désormais un nouveau populisme yuppie, un techno-populisme qui entend bien afficher sa postmodernité carnassière, prompte à digérer le best-of des biens et services de la planète.

Gilles Châtelet dénonce la "Triple Alliance" politique, économique et cybernétique des néo-libéraux, qui cherche à rendre rationnelle et même festive la "guerre de tous contre tous".
 



"Cybermonde, la politique du pire", Paul Viriliot


 
Paul Virilio est l'une des rares sentinelles à oser dénoncer les dangers d'une révolution cybernétique. S'insurgeant contre le fantasme de la démocratie virtuelle, il lance ici un véritable appel à la résistance. Il réfléchit à haute voix sur les conséquences morales, politiques et culturelles de l'accélération du temps mondial, le cybermonde. Ce dialogue passionné débouche sur une interrogation profonde sur le sens du temps et celui de notre présence au monde.
 
 



"L'horreur économique", Viviane Forrester 


"Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que les politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n'ont plus de substance: des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà se pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir."
 
"L'Horreur économique", prix Medicis 1996 de l'essai, s'est vendu en France à plus de 400.000 exemplaires, et a été traduit dans 24 langues.



"Une étrange dictature", Viviane Forrester 


"Nous ne vivons pas sous l'emprise fatale de la mondialisation, mais sous le joug d'un régime politique unique et planétaire, inavoué, l'ultralibéralisme, qui gère la mondialisation et l'exploite au détriment du grand nombre. Son but principal : le profit, l'accroissement continu et maximal de la plus-value boursière. Loin de créer la richesse, ce système se révèle capable de détruire des pans entiers de l'activité ou de la recherche. Il crée et entretient le chômage. Il est prêt à sacrifier tous les investissements non immédiatement rentables, en particulier ceux concernant la santé et l'éducation.

Cette dictature sans dictateur n'aspire pas à prendre le pouvoir, mais à avoir tout pouvoir sur ceux qui le détiennent.

Nous pouvons résister à cette étrange dictature qui exclut un nombre toujours croissant d'entre nous, mais garde - c'est là le piège, et surtout notre chance - des formes démocratiques."



"No Logo", Naomi Klein


"Aujourd'hui, le village est planétaire, et la société de consommation dominée par les marques. (...) Les multinationales ne se sont pas contentées de bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays. Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme: l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent.

Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet: ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang. Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé: il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques."



"Tous fichés", Jacques Henno


La surveillance totale a commencé:
- 12 mai 2005, un vol d'Air France est dérouté par erreur par les autorités Américaines sur l'aéroport de Bangor...
- Fin 2004, le fond américain Carlyle, proche du Pentagone et de la CIA, tente de racheter à Air France, Ibéria et Lufthansa, leur système de réservation Amadeus...
- Fin 2003, début 2004 : Acxiom, société sous-traitante du Pentagone, absorbe Claritas et Consodata,les 2 leaders français du data-mining et de la gestion de bases de données, contrôlant ainsi des fichiers sur plus de vingt millions de Français...

Ces 3 faits ont un point commun: ils annoncent "SURVEILLANCE TOTALE" ("Total Awareness"), le programme américain le plus démesuré et sans doute le plus contestable, de lutte contre le terrorisme par la mise sous fiche de la planète toute entière.

Comment est conçu "Surveillance totale"?
Quels risques pour les libertés individuelles de chacun ?
Comment les instances gouvernementales françaises et européennes ont-elles cédé aux pressions américaines ?
Etes-vous fichés ? Comment le savoir ?
Quels risques encourez-vous ? Comment réagir ?

Dans une enquête minutieuse et passionnante, Jacques Henno dévoile la genèse de ce programme sécuritaire inouï. Il décortique les mécanismes, les faiblesses et les perspectives inquiétantes que ce dispositif planétaire ouvre pour nos sociétés.



"Surveillance électronique planétaire", Duncan Campbell et Heloïse Esquié


 
 
Echelon, le système de surveillance électronique mis en place par les Américains, est un élément crucial du réseau mondial qui permet d'espionner toutes les communications, privées ou commerciales, à l'échelle planétaire. Sous couvert de "lutte contre le terrorisme", conversations téléphoniques, fax, e-mails, sont interceptés et analysés à des fins économiques et politiques.

Voilà ce que révèle, documents à l'appui, ce rapport de Duncan Campbell rédigé pour le Parlement européen.



"Un bonheur insoutenable", Ira Levin 


 
Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix? Entièrement gouvernés et surveillés par un ordinateur géant, les hommes sont uniformisés et privés de toute pensée originale, au moyen d'un implant et d'un traitement hormonal hebdomadaire obligatoire...

Un roman de SF entre "1984" d'Orwell, "Le meilleur des mondes" d'Huxley et le film "Equilibrium".



"Eternity Express", Jean-Michel Truong


 
Des hommes et des femmes ont acheté très cher le droit de finir leur vie dans un endroit de rêve: Clifford Estates, une ville construite de toutes pièces au fin fond de la Chine. Eternity Express est le récit du voyage qui les y conduit. C'est une destination idyllique, certes, mais imposée par la loi.

A travers les réflexions et les souvenirs d'un des voyageurs, Jonathan (le narrateur, qui est médecin), se révèle peu à peu toute l'horreur économiquement correcte d'une société décidée à appliquer sans frémir la loi du profit. Car ce sont les effets conjugués de la démographie et de l'économie occidentale ruinée qui ont conduit les pays à adopter cette loi de "délocalisation du troisième âge": l'Europe ne peut plus nourrir ses papyboomers.


 

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