13.10.2009
Fascisme 2.0
Le contrôle des individus dans une société dictatoriale réclamait jusque là des exécutions de masse, de nombreuses arrestations, tortures, enlèvements. C'est à ce prix que le conditionnement des individus devenait suffisamment efficace pour qu'ils n'osent plus jamais remettre en cause le système. Avec le fascisme 2.0 cette brutalité massive est devenue terriblement dépassée. Grâce au contrôle mental des individus, plus souple et assumé par les individus eux-même, le fascisme 2.0 est incroyablement plus efficace que l'ancien. Je vous invite donc en exclusivité à découvrir ensemble les améliorations et les nouvelles fonctionnalités du fascisme 2.0. avant son déploiement imminent près de chez vous.
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La dictature constitutionnelle en 12 étapes
1. La dictature constitutionnelle a pour objectif de mettre les ressources et les richesses d'un pays à la disposition d'un groupe d'individus restreint (oligarchie), au détriment de l'ensemble de la nation.

2. La dictature constitutionnelle utilise les institutions publiques (administration, justice, investisseurs institutionnels, medias'?¦) en les mettant sous tutelle et en les détournant de leurs fonctions premières pour les mettre au service de cette oligarchie. C'est pour cela que la dictature constitutionnelle est dans un premier temps difficilement attaquable : elle reste dans le cadre de la loi, mais en la détournant de son esprit pour n'en retenir que la lettre, ce qui rend vain ou hypothétique toute poursuite. Les lois existantes sont complétées ou remplacées par d'autres lois plus favorables aux intérêts des oligarques.
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Le capitalisme n'est pas compatible avec une vraie démocratie
Le totalitarisme économique ne peut aller de pair avec la Démocratie. Au-delà de l'anticapitalisme primaire, il faut remettre en cause le salariat, les entreprises, l'Etat, la démocrature... Pour sortir de l'esclavage, il ne suffit pas d'être anticapitaliste, encore faut-il être capable de bâtir concrètement d'autres rapports économiques.

Dans la jungle sans pitié du commerce mondialisé, les salariés seront toujours sacrifiés et exploités, c'est leur rôle. Parler de capitalisme à visage humain est insensé puisque le libéralisme tend à la négation de toute véritable humanité. Par l'action sociale, privée ou étatique, on peut à la rigueur entortiller quelques bandages sur les corps déchiquetés par la guerre économique permanente, mais ces rustines dérisoires n'empêchent pas les exploités de se vider de leur sang. Le méga-vampire économique les pompera jusqu'à l'os, avant de les jeter au chômage ou à la retraite quand ils ne vaudront plus rien sur le marché.
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Pourquoi je hais le peuple
Extraits:
"C'est au sein de l'école que se forme le peuple ou l'esprit populaire, cette grande masse d'individus suggestionnables, influençables et violables psychiquement. Dans la vie de nos soi-disant sociétés démocratiques, le peuple est censé être libre et souverain dans le choix de ses gouvernants et de ses représentants. Or, la réalité est tout autre et le peuple n'est là que pour une mission de figuration pour les kermesses électorales. Ce qui est demandé au peuple dans les démocraties capitalistes, ce n'est pas seulement de participer à la mascarade électorale mais surtout et avant tout d'obéir et de se taire."

"C'est parce que le peuple a toujours été à la fois la victime consentante et le complice des dictateurs et des dictatures, que je hais le peuple. Je hais le peuple, parce qu'il est par définition ignorant, aveugle et une marionnette manipulable à volonté. Je hais le peuple, car il est composé d'individus frustes mus par le seul instinct et absorbés par les seuls besoins animaliers, par le boire, le manger et le s'amuser bêtement. Je hais le peuple, car il constitue une entrave à ma liberté et à la réalisation de mes aspirations qui ne sont nullement celles de produire et de consommer. C'est parce qu'il est le seul responsable de tous mes malheurs et de tous mes déboires dans la vie terrestre, que je hais profondément et viscéralement le peuple."
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Requiem for a dream
Extraits:
"Il est sans doute un peu tôt pour déterminer avec précision à quelle date Internet est mort; nous manquons encore de recul. Il est clair cependant que les causes en furent multiples. Certes, on peut aisément pointer du doigt l'hadopisation du net, c'est à dire son contrôle de plus en plus serré opéré par les gouvernements et les grandes entreprises - pour autant qu'on puisse considérer qu'il s'agit là de deux entités distinctes. Pour mémoire, jusqu'en 2005, les pouvoirs publics ignoraient à peu près tout d'internet, à la satisfaction générale. Puis, il y eut le fameux référendum, et tout d'un coup, tous ces gens ont commencé à s'y intéresser de très près. Néanmoins, ce n'est là, à mon sens, qu'un épiphénomène. La mort du net ne se limite pas à l'Europe ou à la France, et découle d'évolutions économiques, techniques et sociologiques hélas irréversibles."

"Mais la pire chose qui soit arrivée au net, c'est d'être devenu populaire. Je me souviens que dans les années 90, il fallait être motivé pour avoir internet. Il fallait acheter un modem, installer les drivers, configurer manuellement la connexion, prendre l'abonnement qui va bien chez France Telecom, en plus de celui du provider, tout ça pour obtenir du "haut débit" à 28 ou 56 kb/s. Il fallait vraiment avoir la passion, le feu sacré pour être abonné. Aujourd'hui, Internet est vendu en supermarché, fourni en cadeau-bonux pour l'achat d'un bouquet télé + téléphone. Et du coup, sont arrivés sur le réseau toutes sortes de gens qui honnêtement, n'avaient rien à y faire, ni a y dire. Des gens pour qui en fait, l'ADSL était parfaitement adapté, puisqu'ils étaient des consommateurs à peu près passifs. La génération skyblog. Des gens pas très instruits, pas très intelligents, bref, pas très intéressants. Et internet est devenu à leur image."
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Voila, bonnes cogitations !