14.05.2007
Au ministère de l'intérieur, Nicolas Sarkozy a commis plusieurs fautes graves qui aurait été éliminatoires pour n'importe quel autre candidat à la fonction présidentielle.

Mais les médias ont effectué un traitement assymétrique de l'information. Toutes les fautes et mensonges de Sarkozy ont été minimisées. Et pendant la campagne, toutes les fautes de Ségolène Royal ont été sur-amplifiées (Montebourg mis "au piquet", la "bravitude", le voyage au Proche-Orient, etc). Le "public" a été dressé à chercher la paille dans l'oeil de Ségolène, plutôt que de voir la poutre dans l'oeil de Sarkozy.

Nicolas Sarkozy doit sa victoire à Ségolène Royal et son manque de crédibilité, mais il la doit surtout aux médias qui ont réalisé un magnifique travail à son service depuis 5 ans.